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CHASSES AUX TRÉSORS-2

Mystérieux codes secrets

et caches à trésors (2ème partie)

par Jacques Mandorla, auteur du livre "60 trésors fabuleux à découvrir - Leur histoire détaillée - Leur composition précise - Leur localisation supposée" 

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Éditions Trajectoire - 272 pages - 356 illustrations en couleurs - 25 €

Livre disponible sur www.amazon.fr, www.fnac.fr et dans la revue Détection Passion.

Après avoir étudié, dans l'article précédent, 3 énigmes historiques fondées sur des messages codés (le carré magique SATOR, le plan du trésor templier de Rians et le cryptogramme du pirate La Buse), intéressons-nous à celle concernant une mystérieuse carte de l’île des Cocos. L’enjeu est de taille : si cette énigme était résolue, elle pourrait aboutir à la découverte d’un des plus fabuleux trésors de la planète !

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Rappelons qu’aucune recherche trésoraire, avec ou sans détecteur de métaux, ne peut être effectuée sur l’ensemble des sites évoqués dans cet article, sans l’autorisation préalable des propriétaires des lieux.

La mystérieuse carte de l’île des Cocos (1821)

Petite île de 4 km de large sur 7 de long, l’île des Cocos se trouve en plein Océan Pacifique à 500 kilomètres du Costa Rica auquel elle appartient. Elle est difficile d'accès, cernée par des courants très violents et presque toujours cachée par des nuages.

Malgré des sommets culminant à 700 mètres, le navigateur non équipé d’un G.P.S. ou d’un radar peut tourner en bateau autour, sans jamais la voir, tant la brume est épaisse ! Située en dehors des voies usuelles de navigation, elle fut considérée par la plupart des pirates comme le havre idéal pour radouber (faire des réparations), trouver de l'eau et s’alimenter, grâce aux cocotiers qui y poussent et auxquels l'île doit son nom.

L'île des Cocos appartient à la République du Costa Rica : elle se situe en plein océan Pacifique à environ 600 kilomètres au large de ce pays, à 5° 32' de latitude nord et 87° 3' de longitude ouest.

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Trois importants trésors, dont celui de Lima, à rechercher

On possède beaucoup d’informations sur l’enfouissement d’au moins trois énormes dépôts trésoraires dans l’île : le premier caché par Edward Davis en 1702 dans la baie de l’Espérance, le deuxième par Bennett Graham en 1818 dans la baie de Wafer et le dernier par le capitaine William Thompson en 1821 dans la baie de Chatham.

Rien d’étonnant à ce que les trois uniques baies existant sur l’île aient été choisies pour y cacher des trésors : ce sont des repaires abrités des vents où les bateaux peuvent relâcher, permettant à l’équipage de se reposer et de débarquer sur la berge sans trop de difficultés.

Intéressons-nous au trésor enfoui par un capitaine écossais, du nom de William Thompson, car c’est le plus riche des trois et il peut être retrouvé si l’on parvient à déchiffrer un message codé. Surnommé « le trésor de Lima », il est évalué à plus d'un milliard d’euros !

Nous sommes en 1821 : la plupart des États d’Amérique du Sud se soulèvent et veulent obtenir leur indépendance. À Lima, capitale du Pérou, pays tenu par les Espagnols du vice-roi Pezuela, c’est la panique : l'Église catholique décide d’affréter un bateau, la Mary Dear, pour rapatrier en Espagne les principales richesses abritées dans la cathédrale de Lima, mais aussi dans la soixantaine d’églises de la ville.

À ces trésors religieux, il faut ajouter les magots des plus riches conquistadors espagnols vivant au Pérou, qui veulent eux aussi mettre leur fortune à l'abri et rentrer au pays.

Les biens à emporter sont si nombreux qu’il faudra deux jours entiers pour charger, à bord de la Mary Dear, pièces d’or, bijoux, ciboires, vaisselles d'or et d'argent, pierres précieuses, livres, archives, tableaux,... mais surtout l’objet le plus remarquable de cette cargaison : une statue en or massif de deux mètres de haut représentant la Vierge Marie portant Jésus !

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Il a fallu deux jours entiers pour charger tous les trésors à bord de la « Mary Dear » (illustration de Barrie Linklater).

Le fabuleux chargement installé à bord, le capitaine Thompson donne l'ordre d'appareiller de toute urgence. Dès que la Mary Dear a quitté le port de Lima, ses matelots réussissent à convaincre Thomson de s’emparer des richesses embarquées et d’éliminer tous les passagers. Ceux-ci sont alors égorgés et jetés par-dessus bord !

Thomson fait ensuite mettre le cap sur l’île des Cocos et enter­rer le trésor dans la baie de Chatham, située au nord-est de l’île. Puis il élabore un scénario étonnant : comme il sait que les accords internationaux punissent de mort tout crime de piraterie, il a l’idée de mettre le feu à son navire et de regagner la côte en canot de sauvetage avec son équipage. L’objectif est de faire croire qu’ils sont les derniers survivants d’un naufrage, au cours duquel les passagers, n’ayant pas le pied marin, se sont tous noyés !

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Le capitaine Thomson, après avoir mis le cap sur l’île des Cocos, a fait cacher le trésor de la « Mary Dear » dans la baie de Chatham, située au nord-est de l’île.

Malheureusement pour Thomson et ses matelots, des cadavres de passagers sont repêchés peu après sur les côtes péruviennes : les Espa­gnols arrêtent tous les pirates et les pendent haut et court. Ils épargnent cependant Thompson, auquel ils promettent la vie sauve s'il indique l'em­placement du trésor. Thompson parvient à s'échapper avant d’avoir parlé, probablement en achetant la complicité d’un de ses gardiens et s’enfuit au Canada : il ne reviendra jamais plus sur l’île.

Quatorze ans plus tard, en 1835, l’affaire rebondit. Un historien découvre, par hasard, l’inventaire détaillé du trésor dans un document original des archives du musée de Caracas (Venezuela) : « Nous avons mis par quatre pieds (1,2 mètre) dans la terre rouge, une caisse avec ciboires, ostensoirs, calices, comprenant 1 244 pierres. Une caisse avec 2 reliquaires en or pesant 120 livres, avec 654 topazes, cornalines et émeraudes, 12 diamants. Une caisse avec 3 reliquaires pesant 160 livres, avec 860 rubis et diverses pierres, 19 diamants. Une caisse avec 4 000 doublons d'Espagne, 5 000 crowns du Mexique. 124 épées, 64 dagues, 120 baudriers, 28 rondaches (boucliers). Une caisse avec 8 coffrets cèdre et argent, avec 3 840 pierres taillées, anneaux et 4 265 pierres brutes. À 28 pieds (9 mètres) nord·ouest, à 8 pieds (2,8 mètres) dans le sable jaune : 7 caisses avec 22 candélabres or et argent, pesant 250 livres, avec 164 rubis par pied. À 12 brasses (22 mètres) par ouest, à 10 pieds (3,3 m) dans la terre rouge : la Vierge de deux mètres en or, avec l'Enfant Jésus, avec sa couronne et son pectoral de 780 livres, enroulée dans sa chasuble d'or, avec dessus 1 684 pierres dont 3 émeraudes de 4 pouces (10 cm) au pectoral et 6 topazes de 6 pouces (15 cm) à la couronne. Les 7 croix en diamants ».

Si cette description est particulièrement précise et confirme le contenu exceptionnel du trésor, aucune indication du lieu d’enfouissement ne se trouve, hélas, sur ce document. Il est intéressant de noter, dans le trésor, la présence d’une caisse contenant 4 000 doublons d’or, appelés aussi « doubles escudos ». Le doublon en circulation à l’époque est une monnaie faisant 22 mm de diamètre, pesant 7 g, à l’effigie du roi Charles III d’Espagne et frappée l’année de sa mort en 1788. Cote : 700 euros en qualité TTB. La valeur du contenu de la caisse se monte donc à 2,8 millions d’euros !

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Le trésor de Thomson contient, entre autres, une caisse de 4 000 doublons de 2 escudos, à l’effigie du roi Charles III d’Espagne, frappés l’année de sa mort en 1788. Une monnaie de cette année-là cote 700 euros en qualité TTB.

Sept ans plus tard en 1842 et juste avant de mourir, Thomson révèle le lieu exact de la cachette à l’un de ses amis, un certain John Keating : « Débarquer baie de Chatham entre deux îlots, par fond de dix yards. Marcher le long du ruisseau, 350 pas puis obliquer nord-nord-est 850 yards. Pic, le soleil couchant dessine l’ombre d'un aigle, ailes déployées. À la limite de l’ombre et du soleil : une grotte marquée d'une croix. Là est le trésor ».

Muni de ces précisions, Keating se précipite sur l'île des Cocos. Il aurait, semble-t-il, trouvé le magot caché dans la grotte par le capitaine Thomson, grâce aux indications de ce dernier. Il n’en aurait emporté qu’une partie seulement, laissant les objets les plus volumineux en place, bien décidé à revenir les chercher lors d’une prochaine expédition… qu’il ne fera jamais.

L’affaire en est là aujourd’hui, mais elle pourrait rebondir un jour : mon vieil ami (qui nous a quittés en septembre 2016) le chercheur de trésors français Michel Bagnaud avait effectué plusieurs expéditions sur l’île, dont l'une en compagnie du grand spécialiste du trésor des Cocos, Robert Vergnes, disparu en 2004 et auteur du livre "La dernière île au trésor" paru chez Balland en 1978.

Michel Bagnaud était, en effet, en possession d’un plan original que lui a donné, avant sa mort en 1978, Robert Charroux le fondateur du Club international des chercheurs de trésors.

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Lors de ses expéditions, Michel Bagnaud utilise différents types de détecteurs électroniques, dont un dit « à grande profondeur », sur l’une des plages de l’île des Cocos.

Il existe cependant une difficulté de taille : il faut déchiffrer le texte énigmatique qu’il contient. Hélas, à ce jour, personne n’a pu « craquer » ce code. Celui qui parviendra à interpréter ce message secret localisera alors, peut-être, ce qu’il reste encore du fabuleux trésor du capitaine Thomson !

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APPEL AUX INTERNAUTES : si vous parveniez à déchiffrer cet énigmatique message inscrit sur ce plan, vous pourriez alors identifier l'emplacement exact du trésor de Lima, enfoui dans l’île des Cocos !

Vos suggestions sont les bienvenues par email sur : mandorla@club-internet.fr

Aps avoir étudié, dans cet article, l'énigme du trésor des Cocos, nous nous intéresserons dans le prochain article à celle du trésor de l'abbé Saunière et de l'étrange texte figurant sur une pierre tombale de Rennes-le-Château. L’enjeu est de taille : si ce texte énigmatique était déchiffré, cela pourrait aboutir à la découverte d’un des plus fabuleux trésors de la planète !

À SUIVRE

 

Commentaires

  • Jacques ,
    Je suppose qu 'un marin averti saurait tracer même de façon grossière , le plan d 'une île qu 'il connait bien .
    Il me semble que le plan de cet îlot n ' a strictement rien à voir avec celui de l'île cocos , non ?
    Cordialement , C.

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