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CHASSES AUX TRÉSORS-1

Mystérieux codes secrets et caches à trésors (1ère partie) par Jacques Mandorla, auteur du livre "60 trésors fabuleux à découvrir - Leur histoire détaillée - Leur composition précise - Leur localisation supposée" 

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Éditions Trajectoire - 272 pages - 356 illustrations en couleurs - 25 €

Livre disponible sur www.amazon.fr, www.fnac.fr et dans la revue Détection Passion.

Ceux qui enfouissent des trésors rédigent parfois des messages secrets, appelés cryptogrammes, qui leur permettront de retrouver, plus tard, l’emplacement de leur magot. Mais, fait très intéressant, certains d’entre eux ne sont jamais revenus les récupérer. Voici des énigmes qui, si elles sont résolues, pourraient aboutir à la découverte de fabuleux trésors !

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Créer un code pour dissimuler une information ou pour révéler la cache d’un trésor est une technique appelée « stéganographie » (du grec steganós, étanche et graphế, écriture), mot inventé par Alphonse Bertillon (1853-1914), le père de l’anthropométrie, célèbre méthode d’identification des criminels au moyen de leurs empreintes digitales. Aujourd’hui, le terme de « stéganographie » tend à être remplacé par celui de « cryptographie » (du grec kruptos, caché) jugé plus moderne.

On pourrait croire que cet art fort ancien est tombé, de nos jours, en désuétude : il n’en est rien. Mieux, il suit l’évolution technologique : la vidéo (grâce aux images subliminales, invisibles à l’oeil nu mais perçues par le cerveau, obtenues en rajoutant une 25e image aux 24 habituelles par seconde) et aussi l’audio (grâce à la diffusion, dans des musiques, de messages codés, parfois à vocation satanique) ont remis la cryptographie au goût du jour. Et, sur le Web, les « hackers », ces pirates géniaux mais sans scrupule parviennent à casser les codes les plus sophistiqués, afin de s'infiltrer dans les ordinateurs les mieux protégés, pour y semer la panique, implanter quelques virus dévastateurs ou piller des informations.

Le cryptage : un art très ancien

L’invention du codage remonte au Ve siècle avant Jésus-Christ. On la doit à un certain Histiée, gouverneur de la ville grecque de Milet (située sur la côte sud-ouest de l’actuelle Turquie), qui a organisé la lutte contre les Perses. Pour donner à son adjoint Aristagoras l’ordre de déclencher la bataille, Histiée a utilisé la stéganographie : il a pris son plus fidèle esclave, lui a fait raser la tête puis tatouer un message sur le crâne. Dès que ses cheveux ont repoussé, l’esclave a été envoyé à Aristagoras qui n’avait plus qu’à lui raser, à nouveau, le crâne pour lire le message lui intimant l’ordre d’attaquer !

En Égypte, à la cour de Pharaon, le grand prêtre marquait les enfants royaux d'un signe distinctif et indélébile derrière l'oreille, connu de lui seul : cette sorte de « matricule », comportant le nom et la date de naissance des princes et princesses, permettait de repérer une éventuelle substitution d’un des héritiers ! Il s'agissait, en somme, d'un système de tatouage semblable à celui qu’on utilise aujourd'hui pour les animaux ou pour les voitures !

En Grèce, dans la ville de Sparte, les « éphores » (les cinq plus grands magistrats de la cité) communiquaient entre eux grâce à un système cryptographique consistant à enrouler sur un cylindre de bambou, appelé « scytale » (ou « bâton de Plutarque »), un ruban de cuir dont les bords devaient parfaitement coïncider. Le message à transmettre s'inscrivait en lignes successives, parallèles à l'axe du support. Une fois le texte écrit, on déroulait le ruban qui présentait alors une suite de lettres incompréhensibles et on le confiait au messager qui le passait à sa taille, en guise de ceinture. Le destinataire n'avait ensuite aucune peine à lire le message, à condition de posséder un cylindre de bambou ayant exactement le même diamètre. Ainsi, un message incompréhensible comme « EPH, NNON, EMES, ORES, SDES, SAGES, DESP, UIVR, INON, ARTE, ELE, CESE, NOU, PORT, RALA, STO, EUR, GUER, RDO, DEC, RE » révélait tout son sens caché, après avoir été enroulé autour du scytale : « EPHORES DE SPARTE, NOUS T'ORDONNONS DE SUIVRE LE PORTEUR DE CE MESSAGE SINON CE SERA LA GUERRE ».

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Le scytale (invention des responsables de la ville de Sparte dans la Grèce antique) était un cylindre de bambou permettant de déchiffrer un message secret inscrit sur un ruban de cuir.

Chez les Romains, Jules César fut aussi un fervent adepte de la cryptographie. Dans son célèbre ouvrage Commentaires sur la Guerre des Gaules, il révèle comment il a codé un message pour Cicéron, assiégé dans son camp sur la Sambre (un affluent de la Meuse), dans lequel il lui annonce l’envoi de troupes en renfort. Son code (nommé depuis « chiffre de César ») repose sur la technique dite de substitution, qui consiste à remplacer une lettre par une autre lettre, située plusieurs places après elle dans l’alphabet. César avait choisi une substitution de facteur 3 : A devenait D, B devenait E et ainsi de suite. Avec ce code, le message « ENVOI DE RENFORTS EN GAULE » s’écrivait donc « HQYRL GH UHQIRUWV HQ JDXOH ».

trésor,livre,mandorla,détection,chasse,découverte,épave,or,météotite,inventeurPour fuir les persécutions, les premiers Chrétiens se servirent de la cryptographie pour communiquer entre eux ou pour parapher des documents. Leur signe principal de reconnaissance, en dehors de celui de la croix, était le poisson. Explication : l’acrostiche (premières lettres de chaque mot) de « Iesus KHristos THeou Uios Soter » (Jésus-Christ, Fils de Dieu, Sauveur) donne ikhthus, ce qui signifie « poisson » en grec ancien. Le dessin de poisson est ainsi devenu le symbole des Chrétiens entre le Ier et le IVe siècles et il était dissimulé, à l’époque, dans des oeuvres d’art, des fresques, des mosaïques, des monuments ou des graffiti.

Les cryptogrammes de Léonard de Vinci

Le fameux génie de la Renaissance avait pris, très jeune, l'habitude d'écrire de la main gauche et à l’envers, afin de dissimuler ses notes à la curiosité de son entourage. Seuls ses illustres correspondants et ses intimes connaissaient cette façon de crypter ses messages et parvenaient à les déchiffrer, en les lisant dans un miroir.

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Mais pour certains documents destinés à rester parfaitement secrets, comme ses inventions (hélicoptère, parachute,…), Léonard de Vinci n’hésitait pas à procéder à un double cryptage, intercalant volontairement des leurres (lettres ou mots parasites) dans ses textes, ce qui les rendait alors quasiment incompréhensibles à toute autre personne ! Se sachant beaucoup imité, il allait parfois jusqu’à dissimuler dans ses œuvres sa signature Leonardus Vinci Academia, qu’il calligraphiait selon le même procédé. Dans les années 1990, c'est en repérant cette signature secrète qu'un célèbre expert de Florence reconnut, avec certitude, l'authenticité jusqu’alors controversée d'une œuvre du maître italien.

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Les principaux signes secrets indiquant la présence de trésors 

Si la cryptographie est utilisée depuis des millénaires à des fins politiques, militaires ou artistiques, elle sert aussi à indiquer l’endroit d’enfouissement de trésors. Ainsi, leur présence est souvent signalée par un cercle, seul ou avec des variantes, comme ci-après.

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D’autres signes peuvent être identifiés sur des murs ou sur des rochers, localisant des caches proches ou des directions à suivre. En voici quelques-uns, relatifs aux pirates et aux Templiers, que vous pourriez avoir la chance de rencontrer un jour. Dans ce cas, poussez plus loin votre curiosité : un trésor est peut-être à portée de main !

Dans cet article et dans le suivant, nous allons étudier, classés par ordre chronologique, six énigmes historiques fondées sur des messages codés qui pourraient peut-être permettre, à ceux qui parviendraient à les déchiffrer, de découvrir l’un des plus fabuleux trésors de la planète : le carré magique SATOR (1307), le plan du trésor templier de Rians (1313), le cryptogramme du pirate La Buse dans l’océan Indien (1730), la mystérieuse carte de l’île des Cocos (1821), l’étrange pierre tombale de Rennes-le-Château (1886) et les pierres gravées de l’abbaye de Saint-Wandrille (1954).

Rappelons qu’aucune recherche trésoraire, avec ou sans détecteur de métaux, ne peut être effectuée sur l’ensemble des sites évoqués dans cet article, sans l’autorisation préalable des propriétaires des lieux.

Le carré magique SATOR des Templiers (1307)

Sur les murs des commanderies, on peut parfois trouver cinq mots écrits en latin, disposés sur cinq lignes en carré (appelé « carré magique ») et pouvant se lire de gauche à droite ou de droite à gauche (les spécialistes nomment cela un palindrome) ainsi que verticalement ou horizontalement : SATOR AREPO TENET OPERA ROTAS.

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Ce cryptogramme a donné lieu à plusieurs transcriptions, toutes énigmatiques : « Le laboureur dirige les travaux à sa charrue », ou bien « Le semeur fait tourner la roue au travail » ou encore « Dieu dirige le travail de l'homme et le produit de la terre ». Le carré SATOR est cependant bien antérieur aux Templiers : il remonte à 2 000 ans au moins. En effet, l’archéologue italien Matteo della Corte (1875-1962) en a découvert deux dans une église en ruines de Pompéi, cité détruite par l’éruption du Vésuve en 79 après Jésus-Christ.

Ce code secret ancien a été réutilisé, bien plus tard, par les Templiers afin d’indiquer l’emplacement des trésors qu’ils ont cachés à partir du 13 octobre 1307, date à laquelle le roi de France Philippe IV le Bel a donné l’ordre d’arrêter tous les membres de l’Ordre. On s’est souvent demandé pourquoi le roi s’est acharné contre les Templiers. Il avait quatre excellentes raison de le faire. D’abord, il lui fallait rembourser la somme de 500 000 livres qu’il leur avait empruntée pour doter sa fille. Ensuite, il avait souhaité être admis dans l’Ordre afin de pouvoir en devenir le Grand Maître : or, son admission lui fut refusée, ce qu’il perçut comme un affront irréparable ! Puis, il lui fallait renflouer les caisses de la royauté qui étaient dramatiquement vides : il a donc lorgné sur les commanderies de l’Ordre du Temple car elles assumaient la fonction d’agence bancaire aussi bien pour les pèlerins que pour les puissants. Enfin, il rêvait de récupérer le trésor que les Templiers auraient, dit-on, rapporté de Jérusalem en 1291, lorsque les Musulmans chassèrent les Chrétiens de Palestine. Les chroniques de l’époque affirmaient, en effet, que les Templiers auraient réalisé des fouilles dans les écuries de l’ancien temple du roi Salomon et auraient ainsi fait deux inestimables découvertes : l’Arche d’Alliance et les Tables de la Loi !

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Jacques de Molay, vêtu du manteau à la croix pattée rouge, fut le dernier Grand Maître de l’Ordre des Templiers : il fut exécuté en 1314 sur ordre du roi Philippe IV le Bel.

La corrélation entre carré SATOR et trésor n’est pas un mythe. Ainsi, dans les années 1960, une découverte trésoraire a été effectuée dans une ancienne commanderie templière du village d’Ambourville, en Seine-Maritime. Le propriétaire avait décidé de faire installer une chaudière dans sa cave, juste au pied d’un carré SATOR gravé sur l’un des murs. En creusant dans le sol, les ouvriers mirent au jour une dalle de pierre, sous laquelle était enterré un pot contenant plusieurs centaines de pièces d’or datant du roi Philippe IV le Bel… le responsable de l’extermination des Templiers !

Ces derniers avaient aussi élaboré un alphabet secret, créé à partir de leur emblème : la croix pattée à huit pointes. Voici la grille qui permet de déchiffrer des inscriptions templières dont certaines peuvent indiquer la présence d’un trésor (il faut noter que les lettres J, K et Y n’existent pas dans l’alphabet templier).

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Signalons aussi l’existence d’une pratique étonnante et peu connue, mise au point par les Templiers : dans certaines commanderies, la septième marche de l’escalier principal était creuse puis rebouchée, servant alors de cache pour y dissimuler un trésor !

Un plan secret des Templiers à déchiffrer (1313)

Nous disposons, dans nos archives, d’un plan relatif à un trésor templier caché près du bourg de Rians (Var), situé sur la départementale 3, entre Saint-Maximin et Manosque.

Sur le terrain, la présence des Templiers n’est plus visible aujourd’hui que par l’existence des ruines de la chapelle Saint-Pierre, construite au sommet de la colline dominant Rians.

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Lors de la persécution des Chevaliers du Temple, lancée en 1307 et poursuivie jusqu’en 1314, les derniers membres de l’Ordre vivant à Rians se seraient réfugiés dans cette chapelle où ils auraient été exécutés. Auparavant, ils ont cependant eu le temps de dresser le plan d’une cache trésoraire… qu’on recherche encore de nos jours.

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Si l’on observe attentivement ce plan, on remarque, en bas à droite, une date écrite en chiffres romains qui semble être MCCCXIII (1313), c’est-à-dire l’année précédant l’exécution des derniers Templiers dont leur Grand Maître Jacques de Molay. La phrase en latin, en haut du plan, « Non nobis Domine, non nobis, sed Nomini Tuo da Gloriam » provient du Psaume 115 de la Bible et signifie « Non pas à nous Seigneur, non pas à nous, Mais à Ton Nom, donne la gloire ». Enfin, le grand dessin visible dans le bas semble représenter un souterrain-refuge composé de plusieurs salles : le trésor serait-il caché dans l’une d’entre elles ? Pour le savoir, il faudrait préalablement déchiffrer l’intégralité des éléments codés figurant sur ce plan !

Ce trésor doit probablement contenir des monnaies datant du règne du roi Philippe IV le Bel. Ce dernier a, en effet, fait frapper de nombreuses monnaies dont l’une des plus recherchées est le « denier d’or à la masse », pesant 7 grammes et mis en circulation à partir du 10 janvier 1296. Une pièce de ce type a été vendue aux enchères par la société Hess-Divo, le 7 mai 2003, au prix de 13 500 francs suisses, soit 9 000 euros environ ! À l’avers, on voit le roi assis de face couronné, vêtu d’un manteau, tenant dans sa main gauche une fleur de lis et dans sa main droite un sceptre, terminé par une fleur de lis florencée, le tout dans un polylobe tréflé cantonné d’annelets. Au revers est visible une croix feuillue et fleuronnée avec quadrilobe en coeur, cantonnée de quatre lis, dans un quadrilobe aux quatre angles extérieurs tréflés.

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L’énigmatique cryptogramme du pirate La Buse (1730)          

L'un des trésors de pirates les plus recherchés au monde est celui d'Olivier Levasseur, surnommé « La Buse » en raison de la rapidité avec laquelle il attaquait les bateaux. Au mois d'avril 1721, il réussit le plus bel exploit de sa carrière en s'emparant d’un riche vaisseau portugais, armé de 72 canons, nommé Vierge du Cap qui assure la liaison entre Goa (comptoir portugais en Inde) et Lisbonne. Le bateau, cherchant refuge contre la tempête qui sévit dans cette partie de l’océan Indien, se réfugie dans le port de Saint-Denis, capitale de l'île Bourbon (aujourd'hui La Réunion). L’abordage n’est qu’une simple formalité car les 500 marins et passagers sont tous à terre, seuls quelques hommes d’équipage étant restés à bord ! En très peu de temps, La Buse fait alors main basse sur une véritable fortune : diamants, émeraudes, saphirs, rubis, perles, lingots d'or et d'argent, meubles, tissus, vases sacrés… et surtout la très lourde (100 kg) et très précieuse crosse en or, sertie de diamants, de rubis et d’opales, appartenant à l’archevêque de Goa, don Sebastian de Andrado, qui voyage à bord !

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Capturé et emprisonné neuf ans plus tard à Saint-Denis de la Réunion, Olivier Levasseur profite de sa captivité pour rédiger un message codé. Quand il monte sur le gibet pour y être pendu, il lance dans la foule un parchemin en guise de testament, tout en s’écriant : « Mon trésor à qui saura comprendre ! ».

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Ce cryptogramme a ensuite mystérieusement disparu… pour réapparaître près de deux siècles plus tard, en 1923, chez un notaire de l’île de Mahé, la plus grande île des Seychelles. Puis l’affaire rebondit en 1934 quand l’écrivain et historien de la marine Charles Bourel de la Roncière (1870-1941) publie, dans son livre Le Flibustier mystérieux, histoire d'un trésor caché, ce qu’il estime être le décryptage du message, après avoir utilisé à la fois l’alphabet maçonnique et les Clavicules de Salomon (figurant dans les grimoires de haute magie du Moyen Âge, ces clavicules ou « petites clés » permettent d’interpréter les nombres et de réaliser des talismans). Malheureusement, la transcription de l’écrivain n’est pas convaincante : on y trouve, en effet, des mots clairement compréhensibles en français et d’autres qui ne sont qu’un abscons charabia. Si le cryptogramme de La Buse est authentique, il faut certainement trouver une seconde clé pour résoudre l’énigme.

Certains individus, plus charognards que chercheurs, sont même allés jusqu’à vandaliser la tombe du pirate sur l’île de la Réunion, mais ces exactions n’ont fourni aucune information relative au trésor.

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À l’heure actuelle, faute d’avoir déchiffré le parchemin, on en est réduit à émettre des hypothèses sur le lieu d’enfouissement du trésor. Selon les sources, il se situerait sur l’une des principales îles de l’océan Indien : Maurice (l’ancienne île de France), La Réunion, Mahé (où est aussi recherché le trésor d’un autre pirate célèbre : Bernardin Nagéon de l’Estang) et enfin Sainte-Marie, située au nord-est de Madagascar et surnommée « L'île aux Forbans » où La Buse a d’ailleurs longtemps séjourné et où serait caché, selon le chercheur de trésors français Erick Surcouf, le magot de l’un des plus grands pirates du XVIIe siècle, l’Anglais John Avery !

Après avoir étudié, dans cet article, trois énigmes historiques fondées sur des messages codés (le carré magique SATOR, le plan du trésor templier de Rians et le cryptogramme du pirate La Buse), nous passerons en revue, dans le prochain article, trois autres énigmes : celles liées à une mystérieuse carte de l’île des Cocos, à une étrange pierre tombale de Rennes-le-Château et aux étonnantes pierres gravées de l’abbaye de Saint-Wandrille.

À SUIVRE

Commentaires

  • De quoi rêver...

  • La cryptographie n 'a pas "remplacé " la stéganographie . Ce sont deux méthodes différentes de cryptage . La stéganographie est l 'art de la dissimulation et consiste à cacher un texte à découvrir derrière un texte anodin . Alors que la cryptographie cache un texte à découvrir derrière une suite de signes incompréhensibles .
    La stéganographie est la méthode utilisée par Max Valentin dans le jeu de la chouette d 'or .
    Ce code de décryptage est fourni par l ' énigme 600 , dont le visuel montre une clé ( la clé de décryptage ) .
    http://cortochouette.over-blog.com/2016/03/la-mega-astuce.html
    Cordialement
    Corto

  • Cher Corto
    Merci pour votre commentaire, auquel j'ajoute une précision : je n'ai pas écrit que la stéganographie remplaçait la cryptographie, mais que ce dernier terme était aujourd'hui quasi exclusivement utilisé dans les médias et dans la plupart des livres. Ce qui, à mon sens, est dommage, car il s'agit de deux approches historiquement complémentaires, comme vous le mentionnez d'ailleurs fort justement.
    Merci aussi d'avoir, au passage, rendu un hommage à mon regretté ami Régis (alias Max Valentin) qui a apporté sa contribution à l'histoire des codes secrets par son énigme "La Chouette d'Or". Je ne l'ai pas oublié puisque, dans mon livre "60 trésors fabuleux à découvrir", je lui consacre 7 pages d'interview : celle-ci, hélas, fut la dernière qu'il donna, juste avant de nous quitter.

  • Jacques ,
    Merci d 'avoir transmis le lien sur mon article ( CORTO ).
    Je ne peux que constater que cette nouvelle approche du jeu de Max n 'intéresse malheureusement aucun " chouetteur " .
    Je vous envie d 'avoir pu rencontrer Max .
    Cordialement , C.

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