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ACTUALITÉS

Mystère numismatique en Angleterre – Deux « jetons du Diable » découverts dans l'abbaye de Bath ! par Jacques Mandorla, auteur du livre "60 trésors fabuleux à découvrir - Leur histoire détaillée - Leur composition précise - Leur localisation supposée" 

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 Éditions Trajectoire - 272 pages - 356 illustrations en couleurs - 25 €

Disponible sur www.amazon.fr, www.fnac.com et dans la revue "Détection Passion"

 

Le Wessex Archaeology, l'un des plus grands organismes privés d'archéologie du Royaume-Uni, vient d'annoncer qu'il a récupéré les deux jetons étranges trouvés récemment dans l'abbaye Saint-Pierre à Bath pour les présenter sur son site Internet, aux côtés d'artefacts allant de l'époque romaine à la période moderne.

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L'affaire dite « Des jetons du Diable » avait éclaté en juin 2018 : au cours de travaux de rénovation, des ouvriers avaient mis au jour deux monnaies, comportant, à l'avers, un diable portant un trident et la légende « CIVITAS DIABOLI » (La cité des Diables) et, au revers, le texte « 13 MAJ ANHOLT 1973 » (13 mai Anholt 1973). L'abbaye Saint-Pierre est une église paroissiale anglicane fondée au VIIe siècle et située à Bath, une ville à 150 km à l'ouest de Londres.

Un canular numismatique ?

Après enquête d'un journaliste danois du quotidien Politiken, il apparaît que le 13 mai 1973 correspond à une « exposition », anonyme et choquante, qui eut lieu sur une petite île du Danemark, nommée Anholt. Ce jour-là, des habitants de l'île se promenant au lieu-dit « Le désert » ont découvert 13 endroits symbolisant des rites étranges : masques polynésiens, assemblages bizarres de pierres, os entourés de corde, bougies noires, crânes miniatures sur un bâton planté dans le sable de la plage... Très vite, la rumeur a couru que ces endroits devaient probablement être liés à des cultes sataniques ! On parla même de sacrifices humains qui auraient pu avoir été perpétrés sur l'île. Ce qui ne fut jamais prouvé.

Le mystère est enfin élucidé !

Le journaliste finira par identifier qu'il s'agissait d'un canular, mis en scène par un individu du nom de Knud Langkow, employé à l'époque du Køge Museum à Copenhague (Danemark). Parti à la retraite en 1991, il est décédé en 2004 à l'âge de 73 ans. Passionné de satanisme et plein d'humour, Knud Langkow avait créé ces jetons pour commémorer son « exposition » de l'île d'Anholt, puis les avait placés dans différents endroits comme, par exemple, le musée qui l'employait, différentes églises et abbayes (comme celle de Bath) au Danemark ou en Angleterre, et même derrière des peintures du Commissariat principal de Copenhague !

Un trio... diabolique

Les enquêteurs ont, à ce jour, retrouvé 370 de ces jetons. On ignore combien Knud Langkow en a réellement réalisés. Sa nièce, Lene Langkow Saaek, qui n'était pas au courant du canular, vient d'affirmer aux médias : « Mon oncle n'était pas un adepte du satanisme, mais plutôt un joyeux plaisantin ! Sa routine quotidienne l'ennuyait, c'est pourquoi il a eu l'idée de cette opération, afin de provoquer les bourgeois et d'étonner le grand public ».

Pour réaliser ses « jetons du Diable », il s'était associé avec un expert numismatique réputé, Jørgen Sømod, et un graveur de monnaies, Bent Jensen. Ses deux partenaires viennent d'avouer avoir participé à ce « canular satanique ». Aujourd'hui, collectionneurs et numismates recherchent particulièrement ce jeton, qui s'achète autour de 150/200 euros sur des sites d'enchères !

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