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  • ACTUALITÉS

    Un bon livre-cadeau pour les fêtes

    60 TRÉSORS FABULEUX À DÉCOUVRIR

    Leur histoire détaillée - Leur composition précise - Leur localisation supposée

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    Éditions Trajectoire - 272 pages - 356 illustrations en couleurs - 25 €

    Livre disponible sur www.amazon.fr, www.fnac.fr et en librairie.

    Beaucoup de gens pensent qu’il est excessivement rare - pour ne pas dire, impossible - de trouver un trésor. C’est entièrement faux ! Les rubriques « Informations locales » ou « Faits divers » de nombreux quotidiens et magazines, français ou internationaux, mentionnent fréquemment des découvertes trésoraires, faites par des particuliers ou par des professionnels. Sans compter celles qui ne sont jamais déclarées.

    Dans ce livre, je vous propose de partir à la découverte - et même à la recherche, pour les plus courageux d’entre vous ! - de 60 trésors fabuleux qui n’ont toujours pas été trouvés*. Pour chacun, vous allez connaître sa véritable histoire, sa composition exacte et sa localisation supposée.

    Trésors de la Révolution, cachés par des membres du clergé, des nobles émigrés ou des chefs chouans ou vendéens (Charette, Stofflet)…

    Trésors de tueurs en série : Gilles de Rais, la marquise de Brinvilliers, Landru, le docteur Petiot…

    Trésors accessibles seulement après avoir déchiffré des messages codés (cryptogrammes) inscrits sur le parchemin de La Buse, la carte de l’île des Cocos, la pierre tombale de Marie d’Hautpoul à Rennes-le-Château, les murs de l’abbaye de Saint-Wandrille, le livre de la Chouette d’Or…

    Trésors de Napoléon (Austerlitz, retraite de Russie, Waterloo) et de son entourage (Fouché, Jérôme Bonaparte, Joséphine, Murat)…

    Trésors d’épaves : Soleil d’Orient, Télémaque, Titanic, City of Cairo…

    Trésors légendaires, mais bien réels : Templiers, Cathares, Incas…

    * Depuis la sortie du livre, l’un de ces 60 trésors a été trouvé par la société franco-britannique Deep Ocean Search, spécialisée dans la recherche sous-marine : il s’agit des 85 tonnes de lingots et piastres d’argent (valeur : 46 millions d'euros), transportées par le paquebot anglais City of Cairo, qui avait été coulé le 6 novembre 1942 par un sous-marin allemand U-68, en plein Atlantique, à 700 km au sud de l’île de Sainte-Hélène.

  • VIENT DE PARAÎTRE

    VIENT DE PARAÎTRE

    Découvrez les 3 fabuleux trésors de pirates, cachés dans l'île de Cocos !

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    J'ai le plaisir de vous annoncer la publication, dans le dernier numéro de la revue DÉTECTION PASSION (n°134 daté de janvier-février 2018) qui vient de paraître en kiosque, de mon article sur les fabuleux trésors de l'île des Cocos.

    Sur 10 pages, je fais le point sur l'histoire des 3 mystérieux trésors qui ont été cachés, dans cette île du Pacifique appartenant au Costa Rica, par les pirates Edward Davis (1702), Bennett Graham (1818) et William Thompson (1821)... et qui restent toujours à découvrir !

    Première page de l'article

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    Autres articles de ce numéro 134 de DÉTECTION PASSION (76 pages)

    Les médailles de conscrits

    Filage et fusaïoles

    Initiation à l'orpaillage

    De faux trésors plus vrais que nature

    Senteurs et parfums de l'Antiquité

    Les monnaies nous content leurs histoires

    La prospection aérienne

    Les ex-voto des sources de la Seine

    Une monnaie, une histoire : le denier de Brutus

    Néron, l'empereur maltraité par l'Histoire

  • MONNAIES ANTIQUES (2)

    Attention aux fausses monnaies antiques ! (2)

    Par Jacques MANDORLA

    Auteur du livre « 60 trésors fabuleux à découvrir »

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    Éditions Trajectoire - 272 pages - 356 illustrations en couleurs - 25 € - Livre disponible sur www.amazon.fr, www.fnac.fr et en librairie

    L’imagination débordante des faussaires

    Si Crésus a trouvé momentanément la parade pour écarter les faux-monnayeurs, ces derniers ont toujours été très créatifs : voici les principales techniques qu’ils ont utilisées, à travers les siècles, pour fabriquer de fausses monnaies.

    Polycrate, tyran grec qui a régné sur l’île de Samos vers 530 av. J.-C., est le premier faussaire connu. Il fait frapper des monnaies dont l’intérieur (appelé « flan » ou « âme ») est réalisé en cuivre ou en plomb qu’il fait ensuite plonger dans un bain d’or ou d’argent afin de la recouvrir d’une fine pellicule ! Ces monnaies sont dites « saucées ». Si l’âme est recouverte manuellement d’un métal noble, on parle de monnaie « fourrée ». Dans l’Antiquité, les contrôleurs, lorsqu’ils avaient le moindre doute à propos d’une pièce, n’hésitaient pas à la couper à la cisaille pour vérifier si elle était fausse ! Puis, pour éviter qu’elle ne soit remise en circulation, ils la perçaient d’un trou très visible (certains auteurs ont pensé, par erreur, que ce trou avait été créé afin de porter la pièce en pendentif autour du cou).

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    Faux statère grec : la pièce a été coupée à la cisaille, faisant apparaître un métal de faible valeur sous la mince feuille d’argent en surface. Puis, pour éviter qu’elle ne soit remise en circulation, on l’a percée d’un trou.

     

    Le faussaire le plus célèbre de l’Antiquité est le philosophe Diogène (413-327 av. J.-C.) : dans sa cité de Sinope, située au bord de la mer Noire (au nord de l’actuelle Turquie), il a été accusé de fabriquer de la fausse monnaie avec son père… qui exerçait le métier de banquier ! Pour échapper à la prison, Diogène doit se sauver : il se réfugie alors à Athènes où il va vivre dans le dénuement le plus total. Déambulant toujours pieds nus, quelle que soit la saison, il dort dans un gros tonneau en terre cuite et parvient à survivre tant bien que mal en faisant la mendicité.

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    Le philosophe Diogène fut le plus célèbre faux-monnayeur de l’Antiquité (tableau de Jean-Léon Gérôme - 1860 - Walters Art Museum, Baltimore, USA).

     

    Pendant la période dite de la « République romaine », qui s’étale de 509 à 27 av. J.-C., apparaît le denier d’argent dentelé, nommé « denier serratus » (« serratus » signifiant « scié » en latin) dont le pourtour comporte de nombreuses entailles, créées volontairement afin d’empêcher les tricheurs de rogner le métal argent et de fondre ensuite la poudre ainsi récoltée !

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    « Denier serratus » de Marius Capito, frappé en 80 av. J.-C.

     

    Autre technique très utilisée par les faux-monnayeurs dans le but de tromper les collectionneurs : créer des types monétaires totalement inédits comme, par exemple, des monnaies avec le portrait de Périclès ou d’Hannibal, alors que ces personnages n’ont jamais été officiellement représentés sur des monnaies !

    Les faussaires ont mis au point deux techniques : soit ils effacent le revers à coup de marteau, puis frappent un nouveau revers à l’aide d’un coin original, soit ils coupent deux monnaies antiques dans l’épaisseur de leur tranche, assemblent l’avers de l’une avec le revers de l’autre qu’ils soudent ensuite ensemble. Le tour est joué !

     

    Les faussaires risquent gros !

    Les sanctions contre les faux-monnayeurs ont toujours été implacables, quelles que soient les époques.

    Sous l’empereur romain Constantin (272-337 après J.-C.), ils étaient brûlés vifs. Au Moyen Âge, dans toute l’Europe, ils étaient ébouillantés puis pendus (une double peine, en quelque sorte !) : en effet, les rois ayant seuls le droit de battre monnaie, toute contrefaçon était alors considérée comme un crime de lèse-majesté.

    Puis, en France, après la Révolution, le châtiment est fonction du type de monnaie. Celui qui fait de la fausse monnaie d’or ou d’argent est condamné à la peine de mort, à laquelle s’ajoute la confiscation générale de ses biens. S’il crée de la fausse monnaie en cuivre ou en billon (alliage de cuivre et d’argent), il est condamné aux travaux forcés à perpétuité. Après 1832, le châtiment se transforme en peine de perpétuité au bagne.

    De nos jours, les peines sont encore lourdes : l’article 442-1 du Code pénal stipule que « tout faux-monnayeur peut être condamné à 30 ans de réclusion criminelle et à 450 000 euros d'amende pour la contrefaçon ou la falsification des pièces de monnaie ou des billets de banque ayant cours légal en France ou émis par les institutions étrangères ou internationales habilitées à cette fin ».

    Dans le prochain article : « Bien faire la différence entre fausses monnaies et imitations ».

  • MONNAIES ANTIQUES (1)

    Attention aux fausses monnaies antiques ! (1)

    Par Jacques MANDORLA

    Auteur du livre « 60 trésors fabuleux à découvrir »

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    Éditions Trajectoire - 272 pages - 356 illustrations en couleurs - 25 € - Livre disponible sur www.amazon.fr, www.fnac.fr et en librairie

     

    Les faux-monnayeurs ont débuté leurs arnaques peu après la création des premières monnaies, au VIe siècle avant Jésus-Christ. Depuis, cette pratique ne s’est jamais ralentie ! En voici les exemples les plus spectaculaires.

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    Sur cette gravure de Lischaner (1872), on voit des faux-monnayeurs surpris par l’arrivée de la police. À l’époque, ils étaient systématiquement condamnés à la peine de mort !

    Avant l’invention de la monnaie, les hommes ne commerçaient entre eux qu’au moyen du troc : on échangeait un âne contre trois moutons, par exemple. Puis on est passé de l’échange d’animaux à celui d’objets, appelés « pré-monnaies », prenant différentes formes : coquillages (essentiellement ceux de la variété des cauris), rouelles (anneaux métalliques à rayons), haches de pierre ou de bronze, bijoux…

    La légende de Midas

    Le véritable début de l’histoire de la monnaie est lié à une légende, celle de Midas, roi de Phrygie et de Lydie, une région située à l’ouest de l’actuelle Turquie. Selon cette légende, Midas avait obtenu du dieu Silène le don extraordinaire de changer en or tout ce qu’il touchait. Mais ce pouvoir l’empêchant de manger et de boire, il demande à perdre ce don. Silène lui ordonne de se laver les mains dans les eaux du fleuve Pactole, qui arrose Sardes, la capitale du royaume : l’eau se met alors à charrier de grosses paillettes d’or ! De cette histoire est né le terme « pactole » qui désigne une importante somme d’argent et qu’on retrouve dans l’expression « toucher le pactole ».

    Cette légende n’est pourtant pas entièrement inventée. Elle repose sur une réalité : dès le VIe siècle avant J.-C., dans les sables du fleuve Pactole et dans les montagnes de Lydie, les habitants trouvaient des « globules », petits amas composés d’un alliage naturel d’or (70%) et d’argent (30%), appelé « or blanc » par les Grecs anciens et, plus tard, « électrum » par les spécialistes.

    Cette pré-monnaie annonce la création des premières pièces, mais aussi l’apparition des premiers faux-monnayeurs qui mettent au point une astuce très simple : ils fondent des globules d’électrum afin de séparer l’or de l’argent, puis réalisent de nouveaux globules en inversant les proportions (30% d’or et 70% d’argent), ce qui leur permet d’encaisser au passage une importante plus-value !

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    L’ancêtre des monnaies est le « globule », composé d’un alliage naturel d’or (70%) et d’argent (30%), appelé « or blanc » par les Grecs anciens et « électrum » par les spécialistes.

    L'idée géniale du roi Crésus

    Pour détecter ces globules « trafiqués », les rois de Lydie trouvent alors une parade étonnante : ils décident d’utiliser une pierre calcaire du pays, appelée aujourd’hui « pierre de touche » mais longtemps connue sous le nom de « pierre de Lydie ». En effet, on s’est rendu compte qu’il suffit de frotter un globule sur l’une de ces pierres, puis de verser une goutte d’acide sur la trace ainsi faite, pour connaître la teneur en or du globule, car elle est fonction de la coloration obtenue. Avec cette technique, le trafiquant est démasqué à coup sûr !

    Mais la trouvaille la plus intéressante est faite par Crésus, le dernier roi de Lydie (596-546 av. J.-C.). Pour faire cesser définitivement le trafic de globules, il trouve une idée géniale qui va révolutionner l’histoire de la monnaie : il impose de ne plus mettre en circulation les globules tels qu’ils sortent des sables du fleuve Pactole ou des montagnes de Lydie, mais de les marquer sur leurs deux faces. La première face (nommée « avers » ou « droit ») porte une empreinte en relief, réalisée à l’aide d’une matrice imprimée en creux (appelée « coin »), inventée spécialement par Crésus. L’autre face (« revers ») porte une empreinte en creux, faite à l’aide d’un poinçon appelé « trousseau ».

    Crésus invente ainsi, vers 580 av. J.-C, le premier système monétaire en créant les statères d’or et d’argent auxquels il leur donne son nom : le créséide. À l’avers figurent deux protomés (bustes) de lion et de taureau qui s’affrontent. Au revers, des carrés en creux. Ces monnaies sont, par ailleurs, dites « anépigraphes », c’est-à-dire qu’elles ne possèdent aucun texte de légende. La création de ces monnaies a fini par enrichir tellement le roi qu’elle a laissé une expression populaire dans l’inconscient collectif : « Être riche comme Crésus » ! En réalité, ce dernier ne thésaurise pas tout son or, mais utilise une partie de sa fortune pour faire des offrandes somptuaires au temple d’Apollon à Delphes. L’historien Hérodote, qui vécut un siècle après Crésus, nous a laissé une description de ces offrandes : « Crésus fit fondre quantité d’or pour en tirer 113 demi-briques pesant chacune 2 talents (52 kg) et 4 de 2,5 talents (65 kg). Il fit aussi déposer une statue de lion en or affiné qui pesait 10 talents (260 kg), un cratère (grand vase) en or et un en argent pesant chacun 8,5 talents (220 kg) et une statue de femme en or haute de 3 coudées (1,32 m) ».

    Les monnaies inventées par Crésus vont inspirer de nombreux chefs d’État : rien qu’en Grèce antique, 600 rois et 1 400 cités frapperont leurs propres monnaies, en y ajoutant leur emblème spécifique (Pégase pour Corinthe ou une chouette pour Athènes, par exemple) ! Puis, la plupart des États et des villes du pourtour méditerranéen adopteront cette pratique ! trésor,livre,mandorla,détection,chasse,découverte,épave,or,météotite,inventeur Statère d’or (créséide) créé par Crésus : à l’avers, deux protomés (bustes) de lion et de taureau s’affrontent. Au revers, des carrés en creux. Un exemplaire de ce type a été vendu aux enchères en 2007 pour 8 000 francs suisses (environ 6 600 euros).

    Dans le prochain article : "L’imagination débordante des faussaires"

  • ACTUALITÉS

    Découvrez le site passionnant qui s'adresse aux amoureux de la Préhistoire, de l'Histoire et de l'Archéologie : http://paleosup.simplesite.com/

     

    Créé par Philippe Bourhis, photographe et peintre-dessinateur, ce site "Prémices de l'Art au Paléolithique" est riche de centaines de superbes photos et de milliers d'informations qui en font une véritable encyclopédie vivante ! Avec une révélation : pour l'auteur, l'art du paléolithique supérieur est de culture chamanique.

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    La dame à la capuche de Brassempouy, village du département des Landes (statuette réalisée dans de l'ivoire de mammouth, datant du Paléolithique supérieur, découverte par l'archéologue et préhistorien Edouard Piette en 1894).

  • MÉTÉORITES (6)

     Les météorites (partie 6/6 – Fin)

    Par Jacques MANDORLA

    Auteur du livre « 60 trésors fabuleux à découvrir »

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    Deux découvertes récentes et exceptionnelles

    Ces dernières années, deux énormes météorites ont été trouvées : l’une en France par un détectoriste, l’autre en Russie juste après sa chute.

    Juin 2010 (France) : une météorite de 364 kg trouvée dans les Ardennes

    Un détectoriste français, Jean-Luc Billard, orpailleur professionnel habitant dans le Gard, prospectant dans la forêt domaniale du Mont-Dieu (arrondissement de Sedan, département des Ardennes), a sorti de terre une météorite ferreuse, de type « sidérite octahédrite » (à base de fer et à faible teneur en nickel), pesant 364 kg !

    Il avait décidé d’aller prospecter dans cette forêt car elle avait déjà été le théâtre de deux très belles découvertes dans un passé récent : en 1994, un ensemble de 51 fragments de météorite (pesant 360 kg au total) et, en 2004, un unique bloc de 435 kg !

    La boutique Carion Minéraux à Paris propose un important fragment, trouvé en 1994 et de dimensions 14x12x0,7 cm pour un poids de 1,242 kg, au prix de 3 600 euros, soit 3 euros environ le gramme.

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    Important fragment de météorite trouvé en 1994 dans la forêt domaniale du Mont-Dieu (Ardennes). De dimensions 14x12x0,7 cm et d’un poids de 1,242 kg, il est proposé à 3 600 euros par Carion Minéraux.

    Certains spécialistes pensent que l’explosion de la météorite a pu avoir lieu au-dessus de la forêt (car il n’y a aucune trace de cratère au sol) à la fin du XIXe siècle.

    Quinze jours après la découverte, le Préfet des Ardennes annonce à Jean-Luc Billard que la météorite revient à l’État, puisque la forêt domaniale lui appartient ! L’inventeur, alors qu’il a juridiquement droit à la moitié de la valeur de la météorite, assigne le Préfet devant le Tribunal de Grande Instance de Charleville-Mézières. Le 18 avril 2014, c’est la surprise : le Tribunal accorde à Jean-Luc Billard l’entière propriété de la météorite et ordonne au Préfet de la lui restituer ! Ce qui a été fait.

     

    Octobre 2013 (Russie) : une météorite de 570 kg récupérée dans un lac gelé

    Le matin du 15 février 2013, un astéroïde énorme (de 17 m de diamètre environ et d’un poids estimé de 12 000 tonnes) explose à 20 km d’altitude au-dessus de Tcheliabinsk. L’onde de choc pulvérise vitres et fenêtres, dont les éclats blessent un millier de personnes (la déflagration a émis une énergie équivalente à 30 bombes atomiques d’Hiroshima) !

    De nombreux morceaux de l’astéroïde sont tombés au sol, mais le plus gros a percé un trou de 6 m de diamètre dans la surface glacée du lac Tchebarkoul. Il a été récupéré le 16 octobre par une équipe de l'université fédérale de l'Oural, à 20 m de profondeur ! La météorite, d’un poids 570 kg, est classée « chondrite ordinaire » et contient des minéraux silicatés.

    Afin de fêter le premier anniversaire de la chute de cette météorite sur Terre, le Gouvernement russe a décidé, en février 2014 lors des Jeux Olympiques d’hiver qui ont eu lieu à Sotchi, d’en incruster un fragment dans 7 médailles d’or sur les 98 remises.

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    Un des morceaux de la météorite de Tcheliabinsk a percé un trou de 6 m de diamètre dans la surface glacée du lac Tchebarkoul. Il a été récupéré par une équipe de l'université fédérale de l'Oural, à 20 m de profondeur. Son poids : 570 kg !

    Fin de la série des 6 articles sur les météorites