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LE BLOG DES CHERCHEURS DE TRÉSORS - Page 7

  • ACTUALITÉS

    OFFRE EXCEPTIONNELLE d'abonnement à la revue préférée des prospecteurs : Détection Passion !

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    Tous les 2 mois, Détection Passion vous propose 68 pages couleurs évoquant l'actualité (découvertes archéologiques et trésoraires récentes), les grands trésors historiques, la numismatique, l'histoire, les nouveaux matériels mis sur le marché...

    Pour être assuré de recevoir, dans votre boîte aux lettres, le magazine qui vous fait partager le monde de la détection, abonnez-vous dès aujourd'hui en imprimant, remplissant et renvoyant le bulletin ci-après (offre valable jusqu'au 10 décembre).

    Votre abonnement commencera alors avec le numéro 140, daté de Janvier-Février 2019.

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  • VIENT DE PARAÎTRE

    Une nouvelle rubrique dans Détection Passion : l'actualité des trésors du monde !

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    Le dernier numéro de la revue DÉTECTION PASSION n°139, daté de novembre-décembre 2018 qui vient de paraître, vous propose une nouvelle rubrique, récurrente dans chaque numéro de la revue et intitulée : ACTUALITÉ DES TRÉSORS DU MONDE. Elle vous fera découvrir, tous les deux mois, un florilège des plus récentes et étonnantes trouvailles faites dans le monde entier.

    Ainsi, dans ce Détection Passion n°139, sont présentées en détail les 6 fabuleuses découvertes suivantes :

    Un magot de 600 pièces d'or belges découvert en Bretagne ! 

    Un trésor identifié 60 ans plus tard en Espagne !

    La canicule de l'été 2018 révèle les traces de civilisations disparues dans toute l'Europe !

    Une rarissime boucle d'oreille en or, mise au jour à Jérusalem !

    25 tablettes en bois, portant des textes en latin, mises au jour près du Mur d'Hadrien en Angleterre !

    Des centaines de monnaies romaines en or découvertes dans les ruines d'un théâtre à Côme, en Italie !

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    Sommaire de ce numéro 139 de DÉTECTION PASSION

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  • VIENT DE PARAÎTRE

    À la découverte des plus fabuleux trésors incas !

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    J'ai le plaisir de vous annoncer la sortie du dernier numéro de la revue DÉTECTION PASSION n°139, daté de novembre-décembre 2018.

    Dans ce numéro paraît le troisième volet de ma trilogie sur les plus fabuleux trésors précolombiens, c'est-à-dire appartenant aux très riches civilisations d'Amérique centrale et latine (MAYAS, AZTÈQUES et INCAS), dont les trésors ont été avidement convoités par les conquistadors espagnols.

    Dans cet article de 9 pages, je fais le point sur les plus fabuleux trésors d'Atahualpa, l'empereur des Incas, recherchés lors de la conquête de son territoire par l'Espagnol Francesco Pizarro.

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    Dans le prochain numéro de DÉTECTION PASSION (n°140 daté de janvier-février 2019), je traiterai des mystérieux talismans que la reine Catherine de Médicis offrait à ses invités, au cours des fêtes somptueuses qu'elle donnait dans ses deux châteaux... et dont des milliers d'exemplaires sont toujours dans la nature en France ! À ce jour, seuls 3 exemplaires ont été retrouvés, dont un récemment grâce à un détectoriste !          

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    Sommaire du numéro 139 de DÉTECTION PASSION

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  • ACTUALITÉS

    Passionnés d'artéfacts anciens, découvrez 24 dossiers thématiques passionnants à lire !

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    Détection Passion, magazine leader dans son domaine, vous propose 24 dossiers thématiques permettant de mieux connaître des artéfacts anciens : bagues, rouelles, militaria 14-18 et 39-45, boucles, boutons, clés, croix, médailles,...

    Un dossier thématique est constitué d'anciens numéros de la revue ayant abondamment traité de ces objets.

    Chacun de ces dossiers est donc une véritable encyclopédie, richement illustrée et  fortement documentée.

     

    BON DE COMMANDE DE DOSSIERS

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  • VIENT DE PARAÎTRE

    VIENT DE PARAÎTRE

    À la découverte des plus fabuleux trésors aztèques !

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    J'ai le plaisir de vous annoncer la sortie du dernier numéro de la revue DÉTECTION PASSION (n°138 daté de septembre-octobre 2018) : celui-ci présente un nouveau look avec un nouveau logo, une nouvelle couverture et une nouvelle maquette intérieure qui le rend encore plus agréable à lire.

    Dans ce numéro paraît le deuxième volet de ma trilogie sur les plus fabuleux trésors précolombiens, c'est-à-dire appartenant aux très riches civilisations d'Amérique centrale et latine (MAYAS, AZTÈQUES et INCAS), dont les trésors ont été avidement convoités par les conquistadors espagnols.

    Dans ce deuxième article de 9 pages, je fais le point sur les plus fabuleux trésors de l'empereur des Aztèques Moctezuma, avidement recherchés lors de la conquête de son territoire par l'Espagnol Hernan Cortés.

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    Je présente aussi les plus beaux objets archéologiques et artistiques créés par les Aztèques.

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    Et je conclus mon article par une enquête approfondie sur les énigmatiques crânes de cristal précolombiens et les étranges légendes qui les accompagnent.

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    Dans le prochain article de cette trilogie (qui paraîtra dans DÉTECTION PASSION n°139 daté de novembre-décembre 2018), je traiterai des plus fabuleux trésors INCAS dont le conquistador espagnol Francisco Pizarro a voulu s'emparer après avoir fait assassiner l'empereur inca Atahualpa et touché la rançon promise. Mais les prêtres incas, devant cette trahison, ont décidé de cacher l'essentiel des richesses de l'Empire : dans cet article, je proposerai les 3 hypothèses principales de lieu d'enfouissement du fabuleux trésor inca qui, à ce jour, n'a pas encore été trouvé.                                                           

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    Sommaire de ce numéro 138 de DÉTECTION PASSION

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  • VIENT DE PARAÎTRE

    VIENT DE PARAÎTRE

    De faux trésors plus vrais que nature !

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    J'ai le plaisir de vous annoncer la publication, dans le dernier numéro de la revue DÉTECTION PASSION (n°137 daté de juillet-août 2018) qui vient de paraître, du 4e volet de ma série d'articles MYSTIFICATIONS - DE FAUX TRÉSORS PLUS VRAIS QUE NATURE

    Dans ce numéro, j'étudie 4 affaires étonnantes liées à des trésors artistiques : l'inestimable tableau de David emmuré dans le château de Saint-Fargeau, le scandale du chef-d'oeuvre peint par l'âne Boronali, les toiles inconnues du poète Arthur Rimbaud et l'énigme de la fresque disparue de Léonard de Vinci.

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    Autres articles de ce numéro 137 de DÉTECTION PASSION (76 pages)

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  • VIENT DE PARAÎTRE

    VIENT DE PARAÎTRE

    À la découverte des plus fabuleux trésors mayas !

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    J'ai le plaisir de vous annoncer la publication, dans le dernier numéro de la revue DÉTECTION PASSION (n°137 daté de juillet-août 2018) qui vient de paraître, du premier volet de ma trilogie sur les plus fabuleux trésors précolombiens, c'est-à-dire appartenant aux très riches civilisations d'Amérique centrale et latine : celles des MAYAS, des AZTÈQUES et des INCAS, dont les trésors ont été avidement convoités par les conquistadors espagnols.

    Dans ce premier article de 9 pages, je fais le point sur les plus fabuleux trésors découverts lors des fouilles provenant des 5 plus importantes cités mayas, exhumées de la forêt vierge : Copan, Tikal, Uxmal, Palenque et Chichen Itza.

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    Sur la mystérieuse écriture maya dont 90% des glyphes sont aujourd'hui déchiffrés.

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    Sans oublier l'analyse de l'inquiétante rumeur qui a circulé, pendant de nombreuses années sur la Web, annonçant que "selon le calendrier maya, la fin du monde aurait lieu le 21 décembre 2012" !

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    Dans DÉTECTION PASSION n°138 (daté de septembre-octobre 2018), je traiterai des plus fabuleux trésors AZTÈQUES et dans DÉTECTION PASSION n°139 (daté de novembre-décembre 2018) des plus fabuleux trésors INCAS.

    Autres articles de ce numéro 137 de DÉTECTION PASSION (76 pages)

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  • ACTUALITÉS

    Les mystères des îles au trésor

    Un livre passionnant qui vous révèle 14 histoires de trésors à rechercher dans le monde entier

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    Éditions Denoël - 213 pages couleurs - 26,50 euros

    Disponible sur www.amazon.fr, www.fnac.fr et en librairie

     Depuis maintenant plus de trente ans, Érick Surcouf sillonne les océans de la planète pour localiser les îles au trésor où sont enterrées, parfois immergées, des richesses plus fabuleuses les unes que les autres. Aujourd'hui, fort de sa longue expérience, il a décidé de partager les informations qu'il a collectées sur plusieurs îles remarquables. Ce conteur-né donne à lire ici une quinzaine de récits, tous passionnants, sur les trésors, qu'il s'agisse des aventures de leur propriétaire ou de la quête effrénée qu'ils ont pu susciter.

    Certaines îles sont connues (La Réunion, Ocracoke ou Cocos) quand d'autres demandent encore à être explorées, comme l'île du Cygne dans la mer des Antilles ou les îles Coiba et del Caño au large de l'Amérique centrale. Quelques-unes sont des lieux de pèlerinage pour tout explorateur qui se respecte, à l'image de l'île du Chêne au Canada. Toutes ont été le théâtre d'événements captivants qu'Érick Surcouf raconte par le menu.

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    « Il y a tant de mystères à percer sur les îles au trésor. À condition d'accepter de se jeter dans l'aventure, ils sont à la portée de tous. Il suffit d'un peu d'ingéniosité, de beaucoup de détermination et surtout de laisser ses rêves prendre les commandes. Puisse ce livre vous décider à vous lancer, comme moi, sur la piste des trésors. Il n'y a pas de plus belle vie ». Erick Surcouf

    Table des matières

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    Quelques commentaires de lecteurs sur Amazon

    « Cet ouvrage d’Érick Surcouf est passionnant. Il se lit vraiment comme un roman : la meilleure preuve c’est que quand on en commence la lecture, on ne s’arrête plus jusqu’à la dernière page. Il s’agit d’un véritable voyage initiatique qui part de l’Amérique du Nord, passe par les Caraïbes, franchit l’isthme de Panama, traverse l’océan Pacifique et se termine dans l’océan Indien. Au total, on découvre 14 îles recélant de vrais trésors de pirates qui, toujours enfouis dans le sol, attendent d’être enfin découverts. J’ai un aveu à faire : moi qui suis passionné de trésors depuis très longtemps, j’ai découvert six « îles à trésors » dont j’ignorais l’existence ! Au niveau graphique, j’ai apprécié l’iconographie qui présente de belles illustrations dont certaines ont été très peu publiées à ce jour. Cerise sur le gâteau : chaque île est localisée sur une carte, ce qui permet de préparer une éventuelle expédition sur site pour parvenir à exhumer les « magots » cachés ! ». Jacques Mandorla

    « Livre fascinant que tous les chercheurs de trésors attendaient ! A croire que seul un Surcouf pouvait l'écrire… Chercheur de trésor ayant bourlingué sur toutes les mers du globe à la recherche des trésors engloutis dans des épaves de navires ou enterrés par des pirates sur des îles, Erick Surcouf nous fait encore une fois rêver avec son nouveau livre. Fidèle amateur du chercheur, je n’ai pas pu m’arrêter avant d’arriver à la dernière ligne (je l'ai dévoré en une nuit, avec un immense plaisir). Bref, à offrir ou à s’offrir, ce livre restera une référence incontournable. Avis aux amateurs !!! ». François

    « Enfin, un livre sur les îles au trésor, sujet très peu traité et qui méritait que l'on s'y intéresse. Pari réussi pour Erick Surcouf, fameux chercheur de trésors, qui nous décrit les histoires de ces îles au trésor, tout au long d'une croisière virtuelle autour du Monde. Erick Surcouf nous entraîne dans un tourbillon d'histoires extraordinaires et réelles racontées avec passion, qui vous donne l'envie de partir sur le champ à la découverte de ces merveilleux trésors qui reposent encore aujourd'hui dans des caches inviolées. La très belle mise en pages et les superbes illustrations de ce livre, écrit dans un style agréable et facile à lire, provoque un plaisir qui nous pousse au rêve. Bravo ! ». Louis

    « Ce nouveau livre d'Erick Surcouf est une superbe réussite !!! Tous ces trésors, qu'il nous décrit en détails et qui attendent encore leurs futurs découvreurs, nous font rêver (surtout moi et mon âme d'enfant). J'ai dévoré ce livre de la première à la dernière page en quelques jours. Je l'ai trouvé abondamment illustré et d'une mise en page très agréable. Il est probable que ce livre devienne la Bible des chercheurs spécialisés dans les îles au trésor du Monde entier. Il contient une mine d'informations extrêmement précieuses qui aideront les chercheurs en herbe dans leurs recherches ». DPB

  • VIENT DE PARAÎTRE

    Mystifications : de faux trésors plus vrais que nature (3e partie) !

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    J'ai le plaisir de vous annoncer la publication, dans le dernier numéro de la revue DÉTECTION PASSION (n°136 daté de mai-juin 2018) qui vient de paraître, de la 3e partie de ma série d'articles de 4 pages sur DE FAUX TRÉSORS PLUS VRAIS QUE NATURE.

    Dans mon premier article (Détection Passion n°134), j'ai évoqué L'énigmatique statue égyptienne de Sésotris III - Les lettres de Jérusalem, imparables arnaques aux trésors -  Le masque d'Agamemnon, une mystification archéologique de Schliemann ?

    Dans le suivant (DP n°135), j'ai traité des plus spectaculaires histoires de faux billets de banque.

    Dans ce numéro 136 de DP qui vient de paraître, j'évoque comment distinguer les vrais fossiles des faux, puis le mystère du "Faux journal de Hitler" paru en 1983.

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    Autres articles de ce numéro 136 de DÉTECTION PASSION (76 pages)

    Fer et laisser dire

    Les boutons de districts (1790-1793)

    Sur la piste des plus riches trésors d'épaves (2e partie)

    Monnaies, armes et armures

    Anomalies numismatiques et autres défauts monétaires

    Le denier Mansois

    Les différents portraits de Jules César

    Les extraordinaires chefs-d'oeuvre des Hommes de la Préhistoire

    Détection en Angleterre : nous avons essayé pour vous !

    BD et détection

  • VIENT DE PARAÎTRE

    VIENT DE PARAÎTRE

    Sur la piste des plus riches trésors d'épaves (2e partie) !

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    J'ai le plaisir de vous annoncer la publication, dans le dernier numéro de la revue DÉTECTION PASSION (n°136 daté de mai-juin 2018) qui vient de paraître, de la seconde partie de mon article sur les plus riches trésors d'épaves.

    Sur 12 pages, je fais le point sur l'histoire de 9 des plus fabuleux trésors d'épaves qui sont encore au fond de la mer : 6 engloutis dans des épaves anciennes, celles du Soleil d'Orient (1681), du Grosvenor (1782), du Télémaque (1790), du Central America (1857), du General Grant (1866) et de l'Egypt (1922) ainsi que 3 dans des épaves coulées lors de la Seconde Guerre mondiale (I52,  Wilhelm Gustloff et U1001).

    Autres articles de ce numéro 136 de DÉTECTION PASSION (76 pages)

    Fer et laisser dire

    Les boutons de districts (1790-1793)

    De faux trésors plus vrais que nature (3e partie) : Vrais et faux fossiles - Le faux journal intime de Hitler

    Monnaies, armes et armures

    Anomalies numismatiques et autres défauts monétaires

    Le denier Mansois

    Les différents portraits de Jules César

    Les extraordinaires chefs-d'oeuvre des Hommes de la Préhistoire

    Détection en Angleterre : nous avons essayé pour vous !

    BD et détection

  • VIENT DE PARAÎTRE

    VIENT DE PARAÎTRE

    Sur la piste des plus riches trésors d'épaves !

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    J'ai le plaisir de vous annoncer la publication, dans le dernier numéro de la revue DÉTECTION PASSION (n°135 daté de mars-avril 2018) qui vient de paraître en kiosque, de mon article sur les plus riches trésors d'épaves trouvés au fond des mers.

    Sur 11 pages, je fais le point sur l'histoire de 8 des plus fabuleux trésors d'épaves qui ont été remontés à la surface grâce au professionnalisme d’équipes de chercheurs persévérants : 2 trésors d'épaves anciennes, celles de l'Atocha (1622) et du Titanic (1912), ainsi que 6 trésors d'épaves coulées lors de la Seconde Guerre mondiale (Niagara, Gairsoppa, Edinburgh, City of Cairo, John Barry et Awa Maru).

    Autres articles de ce numéro 135 de DÉTECTION PASSION (76 pages)

    L'OVNI quercynois

    La détection et le monde du vélo

    Les plombs de la Ferme générale et les colliers des ordres royaux

    De faux trésors plus vrais que nature (2e partie) : les faux billets de banque

    Symbolismes et messages à travers les objets représentés sur les monnaies romaines

    Les portraits de Vercingétorix sur les monnaies romaines et gauloises

    Les florins

    Fouilles à Waterloo : les Français refont la bataille !

    Une monnaie, une histoire : Athènes, c'est chouette

    Marianne et son bonnet : Liberté et république

    Rallye chasseurs de trésors

    Connaissez-vous la Fnudem ?

     

    Annonce du 3e Salon de la Détection, organisé par la revue Détection Passion

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  • ACTUALITÉS

    Le livre incontournable des passionnés de chasses au trésor ludiques !

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    « L'univers des chasses au trésor » par Simon Juliac – 102 pages - 12,90 euros - À commander directement sur www.amazon.fr

    Pour contacter l'auteur : simon.juliac@gmail.com


    Les trésors perdus enflamment l'imagination, il n'est donc pas étonnant que les chasses au trésor fascinent. Or, depuis quelques années, cette activité est désormais à la portée de tout-un-chacun : il s’agit d’une activité ludique multiforme, qui recouvre les rallyes-détection, les escape games, le geocaching, et autres jeux de pistes. Il existe aussi des chasses au trésor d'envergure nationale que l'on peut résoudre « de son fauteuil », à base d'énigmes ardues avec un véritable trésor enterré à la clef. Ces chasses constituent de véritables concours de sagacité.

    Découvrez pour la première fois l'histoire des chasses au trésor organisées en France, des précurseurs du début des années 80 jusqu'aux succès les plus récents. Vous trouverez dans cet ouvrage une présentation des différents types de chasses au trésor ludiques, une compilation des chasses au trésor passées ou en cours, quelques statistiques les concernant, et un palmarès complet des chasseurs de trésors.

    Pour se lancer dans l’aventure, il faut aimer les défis, avoir de bonnes méninges, de la persévérance, et surtout un cœur d'enfant pour oser croire aux vrais trésors !


    Table des matières

    Remerciements

    Introduction: le phénomène des chasses au trésor organisées

    1 Les chasses au trésor « grandeur nature »

    1.1 Les jeux de piste

    1.2 La chasse aux œufs de Pâques

    1.3 Les rallyes détection

    1.4 Les jeux d'évasion

    1.5 Enigmaparc®

    1.6 Les chasses au trésor culturelles

    1.7 Les chasses au trésor à la télévision

    2 Les chasses au trésor « de son fauteuil »

    2.1 Introduction

    2.2 Origines

    2.3 Les précurseurs à l'étranger et en France

    2.4 Les chasses de Max Valentin ®

    2.5 La Chouette d'Or®

    2.6 La Rose des Vents

    2.7 Les chasses au trésor d'outre-Rhin

    2.8 The Treasure Tube

    2.9 Cistes et géocaching

    2.10 Le magazine Thesaumag

    2.11 Les chasses au trésor publicitaires

    2.12 Les chasses au trésor des chouetteurs

    2.13 Les chasses de Sam Dalmas

    2.14 Les chasses au trésor d'outre-Atlantique

    2.15 Des chasses « transmédia »

    3 Autour des chasses au trésor

    3.1 Quelques statistiques

    3.2 Les chasseurs de trésors

    3.3 Les chouetteurs

    4 Sur les traces d'une chouette en or

    4.1 Histoire de la Chouette d'Or®

    4.2 Vingt ans de recherches

    4.3 Pourquoi la Chouette n'a pas été découverte ?

    4.4 Quelques réflexions sur la chasse

    4.4.1 Le « style » Max Valentin®

    4.4.2 Filiation avec la piraterie

    4.4.3 Relations avec l'ésotérisme

    4.5 Quelques réflexions sur le jeu

    4.5.1 Sur la concision des énigmes

    4.5.2 Les Indications Supplémentaires

    4.5.3 Les contremarques de Max Valentin®

    4.5.4 La douzième énigme

    Tables des chasses au trésor

    Bibliographie



  • ERIC MARTIN, COLLECTIONNEUR DE TABATIÈRES

     Éric Martin, collectionneur de tabatières

    Rencontre avec Eric Martin, créateur du très intéressant site Internet, http://tabatieres-snuffboxes.chez-alice.fr/, qui lui permet de faire partager sa passion au plus grand nombre.

    Jacques Mandorla - Vous êtes « buxidanicophile ». D’où vient ce terme « étrange » et que recouvre-t-il exactement ?

    Eric Martin - Un buxidanicophile est, par définition, un « collectionneur de boîtes à tabac ». Ce terme vient du bas-latin « buxida », petite boîte en buis, de « nico », du nom de Jean Nicot qui introduisit à la cour de France la plante à tabac, et de « phile », qui aime.

     

    JM - À quand remontent les premières tabatières ?

    EM - En France, elles datent de la deuxième moitié du XVIIe siècle. Elles sont alors sculptées dans l’ivoire ou le buis, généralement taillées en forme de poire et sont pourvues d’une petite ouverture à leur sommet. Cette ouverture permet, en secouant la tabatière, de verser un peu de poudre sur le revers de la main. C’est pourquoi, on les nomme également « secouettes ». Elles prendront ensuite la forme d’une boîte généralement faite d’un couvercle à fermeture hermétique, telle que nous les connaissons plus communément.

     

    JM - À quoi servaient-elles ?

    EM - Leur fonction première était de contenir et de conserver cette précieuse poudre onéreuse, qui n’était alors destinée qu’aux plus fortunés et réservée aux narines délicates des aristocrates. Les tabatières deviendront vite un objet ostentatoire, reflétant le rang social et la richesse de leur propriétaire. Ainsi, on prenait plaisir à les extraire de la poche ou d'un petit sac, et à se les passer de main en main dans les salons les plus raffinés. Pour priser, les gens bien nés étaient censés donner une tape légère sur le couvercle, saisir quelques grains du bout de leurs doigts, esquisser un geste subtil et aspirer la poudre avec extase. Le paysan, par contre, enfonçait son pouce et son index dans la tabatière pour en extraire une grosse pincée de tabac, posait cette dernière sur le dos de sa main gauche et la reniflait bruyamment en se barbouillant le nez !

     

    JM - Dans quels matériaux étaient-elles faites ?

    EM - Au XVIIIe siècle, à l’apogée de leur existence, elles étaient principalement constituées de matériaux précieux tels l’ivoire, l’or, le vermeil (or sur argent). Certaines étaient même rehaussées de pierres précieuses et réalisées par les plus grands orfèvres du moment. D’autres, tout aussi raffinées, étaient réalisées en émail ou en porcelaine tendre, décorées à la main, ou encore en écaille de tortue. Les plus belles servaient de cadeaux diplomatiques et étaient offertes aux représentants des puissances étrangères. Puis, avec le temps et l'essor de sa culture, le tabac devint de plus en plus populaire pour finalement toucher toutes les couches de la société, entraînant parallèlement la démocratisation des tabatières. Ainsi de nouveaux matériaux, moins coûteux, firent leur apparition : pomponne (métal à base de cuivre destiné à imiter l'or ou l'argent), vernis martin (imitation de laque), étain, coquillage, corne, bois, écorce, cuir, papier mâché, carton bouilli,…

     

    JM - Quand votre passion a-t-elle commencé ?

    EM - Le jour où mon grand-père me fit don de sa tabatière, qu'il tenait lui-même de son père. Ce superbe petit objet artisanal, soigneusement travaillé dans la corne et l'écaille de tortue rehaussée d'argent, m'avait toujours fasciné. Petit, jamais je n’aurais pu penser que cette petite boîte puisse être, un jour, à l’origine d’une collection et susciter autant d’intérêt de ma part ! Plus tard, à l’occasion d’un salon d’antiquités de Bourg-en-Bresse, j’ai remarqué une tabatière de la fin du XVIIe siècle, faite de buis et en forme de poire. Je l’ai payée 450 francs (69 euros environ). C’est, entre autres, grâce à cet achat que ma collection a débuté.

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    La première tabatière d’Eric Martin, travaillée dans la corne et l'écaille de tortue rehaussée d'argent, lui a été offerte par son grand-père.

     

    JM - Pourquoi les collectionnez-vous ?

    EM - Probablement parce que j’ai découvert, au fil de mes acquisitions, que chacune d’entre elles avait sa propre histoire. Elle ont toutes appartenu à quelqu’un pour qui elles ont, très vraisemblablement, beaucoup compté. Certaines ont même la particularité de nous offrir de précieux indices sur leurs anciens propriétaires : nom, initiales, adresse, date, portrait… D’autres tabatières, commémoratives, sont plus symboliques et relatent un fait historique (victoire militaire), la position politique d’une personnalité (portraits de Voltaire, Rousseau, Napoléon…) ou sont tout simplement typiques d’un lieu (tabatières constituées à partir d’un élément ayant appartenu à un édifice, à un bateau…) ou représentent tout simplement un gage d’amour (portrait de l’être aimé sur miniature).

     

    JM - Combien en possédez-vous ?

    EM - 176 à ce jour. La majorité est d’origine française, mais j’en détiens aussi plusieurs provenant de différents pays étrangers. Mon métier m’amenant à voyager dans le monde entier, j’ai eu la chance de pouvoir en dénicher quelques-unes, caractéristiques de leurs pays d’origine. Ainsi, les tabatières européennes sont quasiment toutes de même conception et s’accordent en taille (tabatière de table ou de poche) et en forme (boîte à couvercle ou secouette). Les tabatières asiatiques ont une particularité qui leur est propre : elles possèdent presque toutes un bouchon muni d’une spatule, avec une petite cuillère à son extrémité. Les plus raffinées sont peintes à l’intérieur. Enfin, les tabatières africaines sont généralement en forme de gourde, accrochées à une chaîne, portées autour du cou et accessoirisées ou non de perles de verre.

     

    JM - Comment les classez-vous ?

    EM - Par matériau et par pays d’origine : c’est ce qui m’a semblé le plus évident. J’aurai pu, tout aussi bien, les classer selon leurs formes, matières, décors, couleurs ou encore, pourquoi pas, en fonction de leurs symbolismes. Le choix était vaste !

     

    JM - Quelles sont vos tabatières préférées ?

    EM - Il est difficile de les classer par ordre de préférence : chacune a réellement sa place dans ma collection, car toutes reflètent un savoir-faire populaire. Ma tabatière préférée reste néanmoins celle offerte par mon grand-père car elle a forcément une grande valeur sentimentale. Viennent ensuite les tabatières les plus originales, les plus travaillées, les plus atypiques : en résumé, celles qui me parlent le plus.

    Comme ma tabatière en corozo, un palmier des régions équatoriales, avec décor floral. Elle était généralement façonnée à partir d'une noix de corozo par des Français prisonniers au bagne en Guyane. Ils la travaillaient pour passer le temps mais aussi, et surtout, pour se faire un peu d'argent afin d'améliorer leur quotidien.

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    Tabatière en noix de corozo.

     

    Ma tabatière de compagnon : c’est une pièce unique en buis, personnalisée au nom de son ancien propriétaire "Jean Hirch" sous lequel est inscrit sa qualité première « La ténacité ». On note la présence d'emblèmes sur le dessus : compas, équerre, œil et outils entrecroisés qui attestent qu’elle a très vraisemblablement appartenu à un compagnon ou à un franc-maçon.

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    Tabatière de compagnon.

     

    Ma tabatière africaine : originaire de l’ethnie Dinka, elle date des années 1920 et provient du sud du Soudan. Façonnée dans du bois (peut-être de l’ébène), elle possède un bouchon en boyau et une chaîne métallique décorée de perles de verre.

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    Tabatière africaine de l’ethnie Dinka (Soudan).

     

    Ma tabatière hollandaise : je l’ai achetée dans un petit magasin breton où elle était perdue au milieu d’autres objets et recouverte d’une épaisse poussière. Je l’ai eue pour une bouchée de pain : 49 euros. Une belle affaire, car les tabatières de cette qualité se vendent autour de 300 - 400 euros chez les antiquaires ! Elle date de la première moitié du XVIIIe siècle. Elle est en cuivre et on peut lire, gravé sur ses deux faces, le texte d’un ancien proverbe néerlandais qui se traduit par « De la viande jeune et du poisson frais. Une belle fille et du vin sur la table ».

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    Tabatière hollandaise.

     

    Ma tabatière écossaise Turriff : elle est en cuivre et datée de 1909. Elle porte des informations précises sur son ancien propriétaire : « Mr Alexander Cruickshank, fermier à Middle Muirden, Turriff ». J’ai pu en savoir plus en me rendant sur place, à Turriff, pour mon travail et j’ai discuté avec un pharmacien du même nom, officiant dans la ville. Il apparaîtrait que cette tabatière serait celle d’un grand oncle à lui, vendue il y a quelques années à un antiquaire écossais.

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    Tabatière écossaise Turriff.

     

    Ma tabatière écossaise Mull (« mull » vient de l’écossais et signifie « mill », moulin car le tabac à priser se présente sous forme de poudre) : il s’agit d’une autre tabatière écossaise, en corne de bélier, avec un bouchon en argent. La corne, après avoir été chauffée, a été remodelée en forme de spirale. La décoration sur le bouchon représente un chardon, l’emblème de l'Ecosse, et les initiales LM. Je l’ai achetée 135 euros directement à son ancien propriétaire John Robertson, âgé de 71 ans. Il la tenait de son grand-père, garde-chasse dans la région de Braes of Glenlivet, qui en avait hérité.

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    Tabatière écossaise Mull.

     

    Ma tabatière à mécanisme : c’est une tabatière à code secret, d’origine anglaise, réalisée en cuivre. Il faut placer les 3 flèches sur la bonne combinaison pour faire pivoter le petit bouton supérieur et ouvrir le couvercle afin d’en extraire la précieuse poudre. Je l’ai achetée à un antiquaire londonien pour 180 euros.

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    Tabatière à mécanisme.

     

    Ma secouette du Mont-St-Michel : réalisée sous la forme d’un livre, elle représente, d'un côté, un coq avec la mention « Quand ce coq chantera, mon amour finira » et, de l'autre, les armoiries du Mont-St-Michel. Je l’ai acquise sur un site de ventes aux enchères pour 120 euros.

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    Secouette du Mont-St-Michel.

     

    Ma tabatière allemande : en bois fruitier sculpté, elle représente le château de Wartburg, situé en Thuringe. Après quelques recherches, je me suis aperçu que la forme de la tabatière représentait ce château presque à l’identique et qu’il avait une importance particulière sur le plan de l’histoire culturelle et religieuse, en raison du séjour qu’y fit le célèbre théologien Martin Luther, séjour au cours duquel il traduisit du grec en allemand le Nouveau Testament.

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    Tabatière allemande.

     

    Ma tabatière anglaise : en cuivre et en forme de casquette d'officier, dite « peaked cap » (casquette à visière), elle est finement gravée du texte « Souvenir de Belgique 1916 ». Elle a été vraisemblablement réalisée par un soldat anglais ayant séjourné en Belgique, au cours de la Grande Guerre de 14-18. En effet, suite à l'invasion allemande de la Belgique neutre, les Britanniques sont entrés en guerre aux côtés de l'Entente franco-russe le 4 août 1914 et ont franchi la Manche dans le but de préserver l'équilibre européen et d'empêcher les Allemands d'accéder à la mer du Nord.

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    Tabatière anglaise.

     

    JM - Existe-t-il un argus donnant la cote des tabatières ?

    EM - Non et c’est bien dommage. Pour se faire une idée, il faut se contenter des prix pratiqués chez les antiquaires ou du peu de livres traitant du sujet. Une tabatière simple en écorce de bouleau, en papier mâché ou en corne vaut dans les 15-30 euros, selon son état et son décor. La majorité des tabatières du XIXe siècle se vendent entre 40 et 100 euros, mais plus elles sont originales ou « précieuses », plus leurs prix grimperont pour aller jusqu’à quelques milliers d’euros pour celles qui sont en or !

     

    JM - Comment enrichissez-vous votre collection ?

    EM - Au début, j’achetais toutes les tabatières que je trouvais, principalement sur les brocantes, vide-greniers et, bien sûr, sur les sites de vente aux enchères qui offrent une grande variété de modèles à prix abordables. Par la suite, je me suis concentré sur celles qui m’interpellaient le plus, eu égard à leur décor - le coup de cœur - en visitant les antiquaires, les salons spécialisés et les ventes aux enchères. Enfin restent celles que j’espère posséder un jour, mais qui dépassent de loin mon budget. Il faut savoir se fixer des limites et se garder une part de rêve !

     

    JM - Quelles tabatières recherchez-vous plus particulièrement ?

    EM - J’essaie de centrer principalement ma collection sur de beaux modèles d’art populaire, certains d’entre eux étant des pièces uniques. J’affectionne particulièrement les tabatières qui me procurent des informations sur leurs propriétaires ou sur leur lieu de création, ou encore celles qui, de par leur conception, sortent de l’ordinaire. Enfin, je prends plaisir à essayer de savoir à qui elles ont appartenu.

     

    JM - Pourquoi avoir créé votre site Internet http://tabatieres-snuffboxes.chez-alice.fr/ ?

    EM - Dans un premier temps, pour faire partager ma passion au plus grand nombre, ensuite pour pouvoir y montrer ma collection de tabatières dans son intégralité. J’aime partager, mais aussi recevoir des mails de personnes me demandant des informations sur leurs propres tabatières.

     

    JM - Enfin, qu’aimeriez-vous dire en guise de conclusion ?

    EM - La tabatière, ce bijou que l'on a aimé montrer, témoin d'une certaine élégance et d'un art de vivre quand elle n'a pas été compagne fidèle, a joué un rôle important dans notre société. La collectionner est un moyen de ne pas oublier l’important rôle social qu’elle a joué.

    N’hésitez pas à visiter mon site : http://tabatieres-snuffboxes.chez-alice.fr

     

    Petit lexique alphabétique, non exhaustif, des principaux types de tabatières, avec leurs caractéristiques.

    À cage : se dit d'une tabatière dont les éléments de base qui la composent (plaque de porcelaine ou de nacre, laque japonaise...) sont sertis dans une monture en or, argent ou platine.

    À deux tabacs : tabatière qui comprend deux compartiments intérieurs, permettant de stocker deux sortes de tabacs (parfumé à la rose et à la lavande, par exemple).

    À la Sanson : pendant la Révolution, les patriotes s'équipent de tabatières en alliage à base de cuivre et en forme de Bastille, gravées de devises patriotiques. Celles dites "à la Sanson" représentent la place de Grève et la guillotine (Sanson était le bourreau qui coupait les têtes à la Révolution).

    À scandale : créées par l'italien Fagnani qui représentait, sur les tabatières, les aventures galantes des personnages les plus en vue de la fin du XVIIe siècle !

    À secret : tabatière avec un système d'ouverture dissimulé dans le couvercle.

    D'avare : tabatière dont un premier orifice ne permet la prise que d'une petite quantité de tabac. Un autre orifice, généralement dissimulé dessous, permet d’obtenir une prise normale.

    Du plaisantin : tabatière dont le tabac est dissimulé dans un double-fond non visible.

    Optique : tabatière dont le décor, souvent érotique, n'apparaît que discrètement grâce à un effet d'optique ou à de la chaleur.

    Pleine : tabatière dont l'or qui la compose est revêtu de nacre, corail, cornaline ou encore d'émaux transparents.

    Pleureuse : tabatière utilisée en période de deuil.

    Scatologique : tabatière représentant un personnage en grès en position assise, allant à la selle. Le bouchon est généralement situé dans le postérieur dénudé. Aussi appelée « père ou mère la colique ».

    Trompeuse : tabatière de forme fantaisie (chaussure, livre, casquette, petit meuble, poisson...).

    Turgotine : tabatière simple et plate, apparue sous Louis XVI après les réformes économiques sévères de Turgot.

  • MONNAIES ANTIQUES (4)

    Attention aux fausses monnaies antiques ! (4-fin)

    Par Jacques MANDORLA

    Auteur du livre « 60 trésors fabuleux à découvrir »

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    Éditions Trajectoire - 272 pages - 356 illustrations en couleurs - 25 € - Livre disponible sur www.amazon.fr, www.fnac.fr et en librairie

    Attention aux faussaires sur Internet !

    Je suis souvent tombé, dans des brocantes, sur des fausses pièces. Ainsi, un jour, lors d’une foire place de la Bastille à Paris, un dollar en argent, daté de 1804 avec le mot « Liberty », attire mon attention car il me semble rare. Je l’achète immédiatement. Tout excité, je rentre précipitamment chez moi consulter le World Coins Catalog, la bible des monnaies du monde entier qui me révèle que cette pièce, dénommée « Heraldic Eagle », est rare. Et même rarissime puisqu’il n’en existe, selon ce catalogue, que 15 exemplaires connus ! Je doute être entré en possession du 16e exemplaire : le mien provient certainement de l’officine d’un faux-monnayeur. Pas de chance.

    Une autre fois, lors d’un voyage au Maroc, je repère une imitation d’un thaler de Marie-Thérèse, l’impératrice d’Autriche. Cette monnaie est tellement appréciée dans les pays arabes qu’elle a continué d’être émise après 1780 (son dernier millésime officiel) jusqu’à l’an 2000 ! Depuis sa mise sur le marché en 1741, ce thaler de Marie-Thérèse a été frappé à près de 400 millions d’exemplaires, ce qui explique que sa cote soit vraiment faible : entre 10 et 20 euros seulement. Or, l’imitation que je découvre dans le souk de Marrakech est digne de figurer dans le musée des horreurs numismatiques : elle est grossièrement copiée (avec des fautes d’orthographe !) et surtout réalisée dans un métal de très mauvaise qualité (« de mauvais aloi » disent les numismates).

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    À gauche, avers d’un véritable thaler de Marie-Thérèse en argent. À droite, avers d’une copie dramatiquement médiocre, réalisée au Maroc dans un métal de très mauvaise qualité.

     

    Dans les années 1970, la compagnie pétrolière BP (British Petroleum), en échange d’un plein dans ses stations-service, a inondé le marché français d’imitations de monnaies antiques ou de rois de France. On trouve beaucoup de ces monnaies en détection et, parfois, dans des endroits reculés de la campagne française où on ne les attendrait pas. En revanche, on ne peut pas reprocher à BP de tromper les consommateurs puisqu’au revers de chacune des pièces figure une mention publicitaire « Le trésor des rois de France - Collection BP », « Le trésor des pirates - Collection BP », « Le trésor des monnaies anciennes ou antiques - Collection BP ».

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    Cette imitation de l’écu de Louis XIV, distribuée à grande échelle dans les stations services françaises, ne trompe pas les consommateurs car elle porte la mention publicitaire « Le trésor des rois de France - Collection BP ».

    Dans les années 1980, la même démarche marketing a aussi eu lieu avec le magazine Sélection du Reader's Digest. Seule différence : cette revue ne mentionnait pas du tout son nom sur se monnaies, dont la plus célèbre fut le faux ducat autrichien de 1752.

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    Faux ducat autrichien de 1752, émis dans les années 1980 par le magazine "Sélection du Reader's Digest"... qui n'a pas mentionné son nom sur la monnaie !

     

    De nos jours, le phénomène le plus inquiétant est le développement du faux-monnayage sur Internet : depuis une dizaine d’années, on voit en effet un nombre croissant de faux apparaître sur des sites marchands, principalement sur eBay, leader mondial de la vente aux enchères.

    Certains aigrefins ont mis au point une méthode qui trompe pas mal de personnes intéressées par l’achat de monnaies antiques. Ils commandent d’abord sur Internet, à quelques dizaines d’euros la pièce, des copies modernes de monnaies antiques à des sociétés (qui sont souvent américaines) : ces dernières ne trompent cependant pas leurs clients puisque toutes leurs pièces portent la mention « COPY ». Les arnaqueurs grattent délicatement ce mot sur les monnaies qu’ils font ensuite repatiner artificiellement en vert auprès d’artisans spécialisés, puis revendent les pièces trafiquées 20 à 30 fois plus cher !

    Ainsi, un jour, j’ai pu voir une monnaie, censée avoir été frappée sous l’empereur Postume, un général gaulois qui se fit proclamer empereur en Gaule et régna entre 260 et 269 après J.-C., être emportée pour une enchère de 605 euros. Alors qu’elle n’avait coûté qu’une vingtaine d’euros à son vendeur !

    Si vous vous être fait avoir, n’hésitez pas à contester : les arnaqueurs, ne souhaitant pas aller au conflit afin de pouvoir continuer leur « business », remboursent alors immédiatement leurs acheteurs, en prétextant, sans gêne, qu'ils ignoraient que c'était des copies !

    Alors soyez vigilant et ne vous faites pas avoir !

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    En haut, copie d’un sesterce de l’empereur Postume avec la mention « COPY » sur le revers (bien visible en bas à gauche des lettres AUG) d'une valeur de 20-30 euros. Dessous, après suppression du mot « COPY », la même monnaie repatinée artificiellement en vert, afin de la « vieillir » : elle a été vendue 605 euros sur Internet !

  • MONNAIES ANTIQUES (3)

    Attention aux fausses monnaies antiques ! (3)

    Par Jacques MANDORLA

    Auteur du livre « 60 trésors fabuleux à découvrir »

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    Éditions Trajectoire - 272 pages - 356 illustrations en couleurs - 25 € - Livre disponible sur www.amazon.fr, www.fnac.fr et en librairie

    Bien faire la différence entre fausses monnaies et imitations

    Si les fausses monnaies sont destinées à tromper le public et les collectionneurs, et sont donc, à ce titre, condamnables, il faut savoir que les imitations sont considérées comme des monnaies à part entière car elles s’inspirent de modèles prestigieux.

    C’est le cas, par exemple, des statères gaulois en or ou en électrum qu’on trouve en Gaule au Ier siècle avant Jésus-Christ : presque tous ont imité le statère d'or de Philippe II de Macédoine (382-336 av. J.-C.), le père du célèbre Alexandre. Philippe II a fait frapper cette monnaie tout au long de son règne, c’est-à-dire entre 359 et 336 avant Jésus-Christ. À l’avers apparaît la tête laurée d’Apollon à droite et au revers un bige (chariot antique tiré par deux chevaux) avec la légende en grec “Philippou” (de Philippe). Sous les chevaux, on aperçoit le dessin d’un vase appelé « kantharos », récipient lié au culte de Dionysos, le dieu du vin. Ce symbole, que les numismates nomment « différent », indique que la monnaie a été frappée dans l’atelier de Pella, capitale de la Macédoine.

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    Le statère macédonien, monnaie d’or créée par Philippe II, est devenu si célèbre qu’il fut ensuite imité dans de nombreux autres pays. Ce statère, d’un poids de 8,5 g pour un diamètre de 19 mm, cote 3 000 euros environ.

     

    Les statères d'or de Philippe II de Macédoine ont ensuite été rapportés en Gaule par des mercenaires ayant combattu pour le roi grec. Les premières tribus à en avoir fait des imitations assez fidèles semblent être les Arvernes, vivant en Auvergne, ainsi que les Parisii, résidant à Lutèce.

    Au fil des années et des imitations, on constate que les statères gaulois s’éloignent de plus en plus du modèle macédonien et que leur poids s’allège, passant de 8,5 g à 7,6 g.

    Ainsi, sur les statères des Parisii, à l'avers la tête d'Apollon devient de plus en plus abstraite et présente une « volute » devant le visage. Quant au bige du revers, il se transforme progressivement en un seul cheval bondissant à gauche, très stylisé, avec des globules sous l’animal, formant un cercle dans lequel certains y voient la roue du char.

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    Une imitation du statère d’or de Philippe II : le statère des Parisii, peuplade gauloise vivant à Lutèce et dans ses environs. Ce statère gaulois des Parisii, d’un poids de 7,4 g pour un diamètre de 24 mm, a été frappé vers 70 avant Jésus-Christ et cote entre 5 000 et 10 000 euros en qualité superbe !

     

    Puis, la technique de l’imitation des monnaies va stagner pendant de nombreux siècles. Jusqu’à la Renaissance, époque au cours de laquelle il est alors de bon ton, parmi les rois et les princes, de constituer, au sein de sa bibliothèque, un « cabinet des antiques » comportant des monnaies grecques et romaines. Pour répondre à cette forte demande, de véritables artistes se lancent alors dans la création et la fabrication de ces pièces « à la manière de ».

    Le plus célèbre d’entre eux est le graveur italien Giovanni Cavino, habitant Padoue : entre 1530 et 1570, il a réalisé de superbes imitations de sesterces et de médaillons romains, nommés « padouans » en hommage à sa ville natale. Il a même, sans aucune vergogne, « inventé » de nombreux sesterces, comme par exemple celui à l’effigie de Jules César et portant sa célèbre déclamation, faite devant le Sénat à Rome : « Veni, Vidi, Vici » (« Je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu »). Or cette monnaie n’a jamais existé dans l’Empire romain ! Les padouans de Giovanni Cavino sont très recherchés des collectionneurs : le Cabinet des Médailles de la Bibliothèque nationale de France à Paris possède une rarissime collection de 122 coins monétaires différents créés par Cavino.

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    Sesterce « padouan », à l’effigie de Jules César, créé vers 1550 par l’Italien Giovanni Cavino avec, au revers, la célèbre déclamation faite par le général romain devant le Sénat. Cette monnaie n’a jamais existé dans l’Empire romain !

     

    Deux siècles et demi plus tard, l’Allemand Carl Becker a produit, entre 1800 et 1830, de très belles imitations de monnaies grecques, romaines, wisigothiques, mérovingiennes et carolingiennes. Professionnel de la vente d'authentiques monnaies antiques, Becker a fini par créer des imitations afin, a-t-il avoué sans gêne, « de fournir aux collectionneurs de bonnes et belles copies de monnaies intéressantes, car les originaux sont hors de prix » !

    Pour que ses pièces se distinguent au premier coup d’œil et attirent l’attention des collectionneurs, Becker n’hésite pas à inventer des revers inédits, comme le faisait l’Italien Giovanni Cavino avant lui. Il parvient même à donner à ses monnaies une patine « à l’ancienne » en les plaçant dans un sac contenant de la graisse et de la limaille de fer, qu’il accroche sous son carrosse et promène dans ses déplacements ! Becker fut un créateur infatigable : au cours de sa carrière, il a en effet conçu 340 monnaies différentes et totalement originales !

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    Denier d’argent, conçu vers 1820 par l’Allemand Carl Becker, à l’effigie de Néron et de sa mère Agrippine, que le dictateur romain n’hésitera pas à faire assassiner.

    Dans le prochain article : « Attention aux faussaires sur Internet ! ».

  • ACTUALITÉS

    Un bon livre-cadeau pour les fêtes

    60 TRÉSORS FABULEUX À DÉCOUVRIR

    Leur histoire détaillée - Leur composition précise - Leur localisation supposée

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    Éditions Trajectoire - 272 pages - 356 illustrations en couleurs - 25 €

    Livre disponible sur www.amazon.fr, www.fnac.fr et en librairie.

    Beaucoup de gens pensent qu’il est excessivement rare - pour ne pas dire, impossible - de trouver un trésor. C’est entièrement faux ! Les rubriques « Informations locales » ou « Faits divers » de nombreux quotidiens et magazines, français ou internationaux, mentionnent fréquemment des découvertes trésoraires, faites par des particuliers ou par des professionnels. Sans compter celles qui ne sont jamais déclarées.

    Dans ce livre, je vous propose de partir à la découverte - et même à la recherche, pour les plus courageux d’entre vous ! - de 60 trésors fabuleux qui n’ont toujours pas été trouvés*. Pour chacun, vous allez connaître sa véritable histoire, sa composition exacte et sa localisation supposée.

    Trésors de la Révolution, cachés par des membres du clergé, des nobles émigrés ou des chefs chouans ou vendéens (Charette, Stofflet)…

    Trésors de tueurs en série : Gilles de Rais, la marquise de Brinvilliers, Landru, le docteur Petiot…

    Trésors accessibles seulement après avoir déchiffré des messages codés (cryptogrammes) inscrits sur le parchemin de La Buse, la carte de l’île des Cocos, la pierre tombale de Marie d’Hautpoul à Rennes-le-Château, les murs de l’abbaye de Saint-Wandrille, le livre de la Chouette d’Or…

    Trésors de Napoléon (Austerlitz, retraite de Russie, Waterloo) et de son entourage (Fouché, Jérôme Bonaparte, Joséphine, Murat)…

    Trésors d’épaves : Soleil d’Orient, Télémaque, Titanic, City of Cairo…

    Trésors légendaires, mais bien réels : Templiers, Cathares, Incas…

    * Depuis la sortie du livre, l’un de ces 60 trésors a été trouvé par la société franco-britannique Deep Ocean Search, spécialisée dans la recherche sous-marine : il s’agit des 85 tonnes de lingots et piastres d’argent (valeur : 46 millions d'euros), transportées par le paquebot anglais City of Cairo, qui avait été coulé le 6 novembre 1942 par un sous-marin allemand U-68, en plein Atlantique, à 700 km au sud de l’île de Sainte-Hélène.

  • VIENT DE PARAÎTRE

    VIENT DE PARAÎTRE

    Découvrez les 3 fabuleux trésors de pirates, cachés dans l'île de Cocos !

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    J'ai le plaisir de vous annoncer la publication, dans le dernier numéro de la revue DÉTECTION PASSION (n°134 daté de janvier-février 2018) qui vient de paraître en kiosque, de mon article sur les fabuleux trésors de l'île des Cocos.

    Sur 10 pages, je fais le point sur l'histoire des 3 mystérieux trésors qui ont été cachés, dans cette île du Pacifique appartenant au Costa Rica, par les pirates Edward Davis (1702), Bennett Graham (1818) et William Thompson (1821)... et qui restent toujours à découvrir !

    Première page de l'article

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    Autres articles de ce numéro 134 de DÉTECTION PASSION (76 pages)

    Les médailles de conscrits

    Filage et fusaïoles

    Initiation à l'orpaillage

    De faux trésors plus vrais que nature

    Senteurs et parfums de l'Antiquité

    Les monnaies nous content leurs histoires

    La prospection aérienne

    Les ex-voto des sources de la Seine

    Une monnaie, une histoire : le denier de Brutus

    Néron, l'empereur maltraité par l'Histoire

  • MONNAIES ANTIQUES (2)

    Attention aux fausses monnaies antiques ! (2)

    Par Jacques MANDORLA

    Auteur du livre « 60 trésors fabuleux à découvrir »

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    Éditions Trajectoire - 272 pages - 356 illustrations en couleurs - 25 € - Livre disponible sur www.amazon.fr, www.fnac.fr et en librairie

    L’imagination débordante des faussaires

    Si Crésus a trouvé momentanément la parade pour écarter les faux-monnayeurs, ces derniers ont toujours été très créatifs : voici les principales techniques qu’ils ont utilisées, à travers les siècles, pour fabriquer de fausses monnaies.

    Polycrate, tyran grec qui a régné sur l’île de Samos vers 530 av. J.-C., est le premier faussaire connu. Il fait frapper des monnaies dont l’intérieur (appelé « flan » ou « âme ») est réalisé en cuivre ou en plomb qu’il fait ensuite plonger dans un bain d’or ou d’argent afin de la recouvrir d’une fine pellicule ! Ces monnaies sont dites « saucées ». Si l’âme est recouverte manuellement d’un métal noble, on parle de monnaie « fourrée ». Dans l’Antiquité, les contrôleurs, lorsqu’ils avaient le moindre doute à propos d’une pièce, n’hésitaient pas à la couper à la cisaille pour vérifier si elle était fausse ! Puis, pour éviter qu’elle ne soit remise en circulation, ils la perçaient d’un trou très visible (certains auteurs ont pensé, par erreur, que ce trou avait été créé afin de porter la pièce en pendentif autour du cou).

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    Faux statère grec : la pièce a été coupée à la cisaille, faisant apparaître un métal de faible valeur sous la mince feuille d’argent en surface. Puis, pour éviter qu’elle ne soit remise en circulation, on l’a percée d’un trou.

     

    Le faussaire le plus célèbre de l’Antiquité est le philosophe Diogène (413-327 av. J.-C.) : dans sa cité de Sinope, située au bord de la mer Noire (au nord de l’actuelle Turquie), il a été accusé de fabriquer de la fausse monnaie avec son père… qui exerçait le métier de banquier ! Pour échapper à la prison, Diogène doit se sauver : il se réfugie alors à Athènes où il va vivre dans le dénuement le plus total. Déambulant toujours pieds nus, quelle que soit la saison, il dort dans un gros tonneau en terre cuite et parvient à survivre tant bien que mal en faisant la mendicité.

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    Le philosophe Diogène fut le plus célèbre faux-monnayeur de l’Antiquité (tableau de Jean-Léon Gérôme - 1860 - Walters Art Museum, Baltimore, USA).

     

    Pendant la période dite de la « République romaine », qui s’étale de 509 à 27 av. J.-C., apparaît le denier d’argent dentelé, nommé « denier serratus » (« serratus » signifiant « scié » en latin) dont le pourtour comporte de nombreuses entailles, créées volontairement afin d’empêcher les tricheurs de rogner le métal argent et de fondre ensuite la poudre ainsi récoltée !

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    « Denier serratus » de Marius Capito, frappé en 80 av. J.-C.

     

    Autre technique très utilisée par les faux-monnayeurs dans le but de tromper les collectionneurs : créer des types monétaires totalement inédits comme, par exemple, des monnaies avec le portrait de Périclès ou d’Hannibal, alors que ces personnages n’ont jamais été officiellement représentés sur des monnaies !

    Les faussaires ont mis au point deux techniques : soit ils effacent le revers à coup de marteau, puis frappent un nouveau revers à l’aide d’un coin original, soit ils coupent deux monnaies antiques dans l’épaisseur de leur tranche, assemblent l’avers de l’une avec le revers de l’autre qu’ils soudent ensuite ensemble. Le tour est joué !

     

    Les faussaires risquent gros !

    Les sanctions contre les faux-monnayeurs ont toujours été implacables, quelles que soient les époques.

    Sous l’empereur romain Constantin (272-337 après J.-C.), ils étaient brûlés vifs. Au Moyen Âge, dans toute l’Europe, ils étaient ébouillantés puis pendus (une double peine, en quelque sorte !) : en effet, les rois ayant seuls le droit de battre monnaie, toute contrefaçon était alors considérée comme un crime de lèse-majesté.

    Puis, en France, après la Révolution, le châtiment est fonction du type de monnaie. Celui qui fait de la fausse monnaie d’or ou d’argent est condamné à la peine de mort, à laquelle s’ajoute la confiscation générale de ses biens. S’il crée de la fausse monnaie en cuivre ou en billon (alliage de cuivre et d’argent), il est condamné aux travaux forcés à perpétuité. Après 1832, le châtiment se transforme en peine de perpétuité au bagne.

    De nos jours, les peines sont encore lourdes : l’article 442-1 du Code pénal stipule que « tout faux-monnayeur peut être condamné à 30 ans de réclusion criminelle et à 450 000 euros d'amende pour la contrefaçon ou la falsification des pièces de monnaie ou des billets de banque ayant cours légal en France ou émis par les institutions étrangères ou internationales habilitées à cette fin ».

    Dans le prochain article : « Bien faire la différence entre fausses monnaies et imitations ».

  • MONNAIES ANTIQUES (1)

    Attention aux fausses monnaies antiques ! (1)

    Par Jacques MANDORLA

    Auteur du livre « 60 trésors fabuleux à découvrir »

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    Éditions Trajectoire - 272 pages - 356 illustrations en couleurs - 25 € - Livre disponible sur www.amazon.fr, www.fnac.fr et en librairie

     

    Les faux-monnayeurs ont débuté leurs arnaques peu après la création des premières monnaies, au VIe siècle avant Jésus-Christ. Depuis, cette pratique ne s’est jamais ralentie ! En voici les exemples les plus spectaculaires.

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    Sur cette gravure de Lischaner (1872), on voit des faux-monnayeurs surpris par l’arrivée de la police. À l’époque, ils étaient systématiquement condamnés à la peine de mort !

    Avant l’invention de la monnaie, les hommes ne commerçaient entre eux qu’au moyen du troc : on échangeait un âne contre trois moutons, par exemple. Puis on est passé de l’échange d’animaux à celui d’objets, appelés « pré-monnaies », prenant différentes formes : coquillages (essentiellement ceux de la variété des cauris), rouelles (anneaux métalliques à rayons), haches de pierre ou de bronze, bijoux…

    La légende de Midas

    Le véritable début de l’histoire de la monnaie est lié à une légende, celle de Midas, roi de Phrygie et de Lydie, une région située à l’ouest de l’actuelle Turquie. Selon cette légende, Midas avait obtenu du dieu Silène le don extraordinaire de changer en or tout ce qu’il touchait. Mais ce pouvoir l’empêchant de manger et de boire, il demande à perdre ce don. Silène lui ordonne de se laver les mains dans les eaux du fleuve Pactole, qui arrose Sardes, la capitale du royaume : l’eau se met alors à charrier de grosses paillettes d’or ! De cette histoire est né le terme « pactole » qui désigne une importante somme d’argent et qu’on retrouve dans l’expression « toucher le pactole ».

    Cette légende n’est pourtant pas entièrement inventée. Elle repose sur une réalité : dès le VIe siècle avant J.-C., dans les sables du fleuve Pactole et dans les montagnes de Lydie, les habitants trouvaient des « globules », petits amas composés d’un alliage naturel d’or (70%) et d’argent (30%), appelé « or blanc » par les Grecs anciens et, plus tard, « électrum » par les spécialistes.

    Cette pré-monnaie annonce la création des premières pièces, mais aussi l’apparition des premiers faux-monnayeurs qui mettent au point une astuce très simple : ils fondent des globules d’électrum afin de séparer l’or de l’argent, puis réalisent de nouveaux globules en inversant les proportions (30% d’or et 70% d’argent), ce qui leur permet d’encaisser au passage une importante plus-value !

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    L’ancêtre des monnaies est le « globule », composé d’un alliage naturel d’or (70%) et d’argent (30%), appelé « or blanc » par les Grecs anciens et « électrum » par les spécialistes.

    L'idée géniale du roi Crésus

    Pour détecter ces globules « trafiqués », les rois de Lydie trouvent alors une parade étonnante : ils décident d’utiliser une pierre calcaire du pays, appelée aujourd’hui « pierre de touche » mais longtemps connue sous le nom de « pierre de Lydie ». En effet, on s’est rendu compte qu’il suffit de frotter un globule sur l’une de ces pierres, puis de verser une goutte d’acide sur la trace ainsi faite, pour connaître la teneur en or du globule, car elle est fonction de la coloration obtenue. Avec cette technique, le trafiquant est démasqué à coup sûr !

    Mais la trouvaille la plus intéressante est faite par Crésus, le dernier roi de Lydie (596-546 av. J.-C.). Pour faire cesser définitivement le trafic de globules, il trouve une idée géniale qui va révolutionner l’histoire de la monnaie : il impose de ne plus mettre en circulation les globules tels qu’ils sortent des sables du fleuve Pactole ou des montagnes de Lydie, mais de les marquer sur leurs deux faces. La première face (nommée « avers » ou « droit ») porte une empreinte en relief, réalisée à l’aide d’une matrice imprimée en creux (appelée « coin »), inventée spécialement par Crésus. L’autre face (« revers ») porte une empreinte en creux, faite à l’aide d’un poinçon appelé « trousseau ».

    Crésus invente ainsi, vers 580 av. J.-C, le premier système monétaire en créant les statères d’or et d’argent auxquels il leur donne son nom : le créséide. À l’avers figurent deux protomés (bustes) de lion et de taureau qui s’affrontent. Au revers, des carrés en creux. Ces monnaies sont, par ailleurs, dites « anépigraphes », c’est-à-dire qu’elles ne possèdent aucun texte de légende. La création de ces monnaies a fini par enrichir tellement le roi qu’elle a laissé une expression populaire dans l’inconscient collectif : « Être riche comme Crésus » ! En réalité, ce dernier ne thésaurise pas tout son or, mais utilise une partie de sa fortune pour faire des offrandes somptuaires au temple d’Apollon à Delphes. L’historien Hérodote, qui vécut un siècle après Crésus, nous a laissé une description de ces offrandes : « Crésus fit fondre quantité d’or pour en tirer 113 demi-briques pesant chacune 2 talents (52 kg) et 4 de 2,5 talents (65 kg). Il fit aussi déposer une statue de lion en or affiné qui pesait 10 talents (260 kg), un cratère (grand vase) en or et un en argent pesant chacun 8,5 talents (220 kg) et une statue de femme en or haute de 3 coudées (1,32 m) ».

    Les monnaies inventées par Crésus vont inspirer de nombreux chefs d’État : rien qu’en Grèce antique, 600 rois et 1 400 cités frapperont leurs propres monnaies, en y ajoutant leur emblème spécifique (Pégase pour Corinthe ou une chouette pour Athènes, par exemple) ! Puis, la plupart des États et des villes du pourtour méditerranéen adopteront cette pratique ! trésor,livre,mandorla,détection,chasse,découverte,épave,or,météotite,inventeur Statère d’or (créséide) créé par Crésus : à l’avers, deux protomés (bustes) de lion et de taureau s’affrontent. Au revers, des carrés en creux. Un exemplaire de ce type a été vendu aux enchères en 2007 pour 8 000 francs suisses (environ 6 600 euros).

    Dans le prochain article : "L’imagination débordante des faussaires"

  • ACTUALITÉS

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    Créé par Philippe Bourhis, photographe et peintre-dessinateur, ce site "Prémices de l'Art au Paléolithique" est riche de centaines de superbes photos et de milliers d'informations qui en font une véritable encyclopédie vivante ! Avec une révélation : pour l'auteur, l'art du paléolithique supérieur est de culture chamanique.

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    La dame à la capuche de Brassempouy, village du département des Landes (statuette réalisée dans de l'ivoire de mammouth, datant du Paléolithique supérieur, découverte par l'archéologue et préhistorien Edouard Piette en 1894).