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LE BLOG DES CHERCHEURS DE TRÉSORS - Page 6

  • DÉCOUVERTE DE TRÉSORS

    La mystérieuse pierre de Rosette,

    clé du déchiffrement des hiéroglyphes

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    Par Jacques MANDORLA

    Auteur du livre « 60 trésors fabuleux à découvrir »

    Éditions Trajectoire - 272 pages - 356 illustrations en couleurs - 25 €

    Livre disponible sur www.amazon.fr, www.fnac.fr et en librairie.

    19 juillet 1799 : un officier de Bonaparte découvre, près du village de Rachid dans le delta du Nil, une pierre en granit comportant trois écritures différentes dont deux sont totalement inconnues. Personne ne se doute alors que, 23 ans plus tard, un jeune Français du nom de Champollion parviendra, en travaillant sur ce trésor archéologique, à déchiffrer les énigmatiques hiéroglyphes égyptiens !

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    La pierre de Rosette a été trouvée par hasard, le 19 juillet 1799, dans le fort Julien situé dans le delta du Nil. Elle est de dimensions imposantes : 112 cm de hauteur sur 76 cm de large et 28 cm d'épaisseur, pour un poids de plus de 760 kg ! Elle est aujourd’hui exposée au British Museum à Londres.

    Le village de Rachid, nommé Rosette en Français, est situé à une cinquantaine de kilomètres à l’est d’Alexandrie. Entre ces deux villes se trouve le port d’Aboukir où, en août de l’année précédente, la flotte du général (il ne sera sacré empereur qu’en 1804) Napoléon Bonaparte a été taillée en pièces par les navires anglais commandés par l’amiral Nelson.

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    Sur ce tableau de Maurice Orange (1867-1916), intitulé « Napoléon Bonaparte aux pyramides », des savants de la « Commission des Sciences et des Arts » présentent au général les premières découvertes faites par les archéologues français (Musée du Vieux Granville).

    Cette campagne militaire d’Égypte, menée de 1798 à 1801, se double d’une remarquable expédition scientifique nommée «  Commission des Sciences et des Arts » : 167 savants de toutes disciplines (historiens, ingénieurs, botanistes, dessinateurs…) accompagnent l'armée afin de réaliser un relevé des principaux trésors archéologiques des anciens pharaons.

    Ils consigneront toutes leurs informations dans un imposant ouvrage, intitulé : « Description de l'Égypte, ou Recueil des observations et des recherches qui ont été faites en Égypte pendant l'expédition de l'Armée française ». Cette œuvre monumentale comporte 10 volumes de textes et 13 volumes de planches : il faudra trois parutions en 1809, 1814 et 1829 pour obtenir la version définitive de ce qu’on appelle « La description de l’Égypte » !

    Il est précisé, sur la couverture de chacun des tomes : « Publié par les ordres de sa majesté l’empereur Napoléon le Grand » !

    Cette véritable encyclopédie de l’Égypte antique n’a qu’un seul défaut, hélas majeur : elle a été écrite alors que Champollion n’a pas encore déchiffré les hiéroglyphes, ce qui adviendra en 1822. La troisième parution, pourtant publiée en 1829, aurait dû bénéficier des résultats obtenus par le chercheur, ce qui ne fut pas le cas.

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    Sous l’œil attentif de Napoléon debout sous la tente, des dessinateurs reproduisent fidèlement sur papier les trésors qui seront publiés dans l’ouvrage collectif « Description de l’Égypte » (tableau de Léon Cogniet - 1835 - Musée du Louvre).

    Dans le village de Rosette réside une garnison française. Sa mission : consolider une forteresse en mauvais état, appelée Fort Julien et située sur la rive gauche du Nil. Il s’agit, en effet, d’être prêt à repousser une éventuelle attaque des Ottomans, alliés des Anglais. Les travaux sont dirigés par le lieutenant Pierre Bouchard, un jeune polytechnicien de 28 ans. Un jour, dans un coin du fort, ses hommes tombent sur un gros bloc de granit sombre de dimensions imposantes : 112 cm de hauteur sur 76 cm de large et 28 cm d'épaisseur. Les soldats ont beaucoup de mal à relever la pierre car elle pèse un peu plus de 760 kg !

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    Le village de Rachid, nommé Rosette en langue française, est situé dans le delta du Nil, à une cinquantaine de kilomètres à l’est d’Alexandrie.

    Trois textes, dont deux totalement mystérieux

    Cette pierre n’aurait sans doute jamais intrigué Bouchard si celui-ci n’avait constaté qu’elle portait, sur l’une de ses faces, un ensemble de signes mystérieux. En observant les inscriptions de plus près, il s’aperçoit qu’il y a, en réalité, trois textes totalement distincts.

    Ceux de la bande du haut s’étalent sur 14 lignes rédigées en hiéroglyphes, l’écriture sacrée des pharaons égyptiens, apparue vers 3 200 avant J.-C. et que plus personne ne comprend depuis au moins 15 siècles. Malheureusement la partie supérieure de la pierre est nettement cassée aux deux angles.

    Les textes de la bande du milieu occupent 32 lignes, mais dans une écriture que les savants de l’expédition ne parviennent pas à identifier non plus : certains parlent d’une écriture syriaque (langue des anciennes Syrie et Palestine), d’autres d’une écriture copte (langue des premiers chrétiens d’Égypte, apparue au IIIe siècle après J.-C.)… Finalement, on découvrira plus tard qu’il s’agit d’une écriture nommée démotique, qui est une simplification de l’écriture hiératique, elle-même simplification des hiéroglyphes.

    Enfin, les textes de la bande du bas sont clairs : il s’agit de grec ancien. Pourtant, les premiers érudits sur place ne sont pas d’accord sur le nom du pharaon qui a fait graver cette stèle : Ptolémée IV Philopator ? Ptolémée V Epiphane ? Ptolémée VI Philometor ?

    Par comparaison avec des stèles du même type, on peut estimer qu’il manque une quinzaine de lignes de hiéroglyphes dans la partie supérieure. De plus, les spécialistes estiment que le haut de la stèle devait certainement représenter le pharaon accompagné de dieux, eux-mêmes surmontés d'un disque ailé.

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    Reconstitution de la pierre de Rosette, telle qu’elle devait probablement se présenter à l’origine : le haut de la stèle était certainement décoré du pharaon, accompagné de dieux, eux-mêmes surmontés d'un disque ailé.

    Objectif prioritaire : reproduire fidèlement les trois textes

    La pierre est transportée par Bouchard jusqu’au port du Caire où la plupart des savants français, présents dans le delta du Nil, se précipitent pour l’admirer et l’étudier ! Le 15 septembre 1799, le Courrier d'Égypte révèle que « cette pierre offre un grand intérêt pour l'étude des caractères hiéroglyphiques. Peut-être en donnera-t-elle la clé ! ».

    On pense alors demander aux dessinateurs de l’expédition de reproduire fidèlement tous les signes figurant sur la stèle, mais on se rend très vite compte que ce travail va demander beaucoup de temps et que le risque de faire des erreurs de recopiage est grand : les membres de la Commission des Sciences et des Arts choisissent donc plutôt la solution de faire des reproductions et décident d’utiliser trois procédés différents.

    Premier procédé, baptisé « autographie » et mis au point par Jean-Joseph Marcel, le directeur de l’Imprimerie du Caire : la pierre est soigneusement lavée, puis essuyée tout en laissant de l’eau dans les creux des signes. On recouvre la surface avec de l’encre et on applique ensuite une feuille de papier. Cette impression donne le texte en blanc sur fond noir et à l'envers sur le papier : il suffit donc de lire la feuille par transparence ou en reflet dans un miroir.

    Deuxième procédé, nommé « chalcographie » : il est élaboré par le chimiste Nicolas Conté, génial inventeur en 1795 du crayon à papier avec mine graphite-argile. Conté traite l'inscription comme une sorte de cuivre gravé, les creux retenant l'encre : le texte imprimé apparaît alors en noir sur fond blanc, toujours à l'envers.

    Enfin, le troisième procédé, réalisé par l’ingénieur Adrien Raffeneau-Delille, consiste à effectuer un moulage à base de soufre. C’est cette copie qui sera publiée dans l’ouvrage collectif des savants, intitulé « Description de l’Égypte ». Cette œuvre monumentale sera éditée à partir de 1809, sur plusieurs années et en différents formats dont le plus grand fait 113 cm sur 81 ! Elle comportera 9 volumes de texte, 10 de planches et un atlas cartographique.

    Les inscriptions de la pierre de Rosette sont désormais triplement sauvegardées : il reste maintenant à les déchiffrer, ce qui est une autre histoire !

    La pierre de Rosette est transportée à Londres

    En janvier 1800, les Français sont battus par les Anglais et les Ottomans : ils sont alors contraints de signer un traité de paix. Les termes de ce traité imposent à la France d’évacuer l’Égypte : les savants peuvent seulement conserver leurs notes et échantillons, mais doivent obligatoirement remettre à la Couronne britannique les objets archéologiques les plus importants, parmi lesquels deux obélisques, des sarcophages, le poing d’une statue colossale de Ramsès II trouvé à Memphis et surtout la pierre de Rosette.

    Tous ces trésors sont ensuite transférés, à la fin de l'année 1802, au British Museum. Pour bien montrer que la pierre de Rosette leur appartient, les Anglais inscrivent à la peinture blanche sur un côté de la stèle : « Captured in Egypt by the British Army in 1801 » (Prise en Égypte par l’armée britannique en 1801) et sur l’autre côté : « Presented by King George III » (Don du Roi George III).

    Les premiers essais de déchiffrement

    Le texte en grec ancien est assez vite traduit : on apprend que la stèle est érigée après le couronnement du pharaon Ptolémée V Épiphane et qu’elle contient un décret émis par un congrès de prêtres rassemblés à Memphis, en 196 avant J.-C. Ce décret annonce que le pharaon a fait don d'argent et de grains aux temples égyptiens et que, lors de la huitième année de son règne, il a endigué une importante crue du Nil afin d'aider les agriculteurs. En remerciement, les prêtres s'engagent à célébrer chaque année l'anniversaire du roi et celui de son couronnement et à vénérer Ptolémée comme un dieu.

    Enfin, une copie de ce décret devra être placée dans chaque temple, écrite dans trois langues : la langue des dieux (hiéroglyphes), la langue des documents (démotique) et la langue des Grecs.

    Pour déchiffrer les hiéroglyphes, certains pensent que le meilleur moyen est de s’attaquer d’abord à l’écriture démotique, située au milieu de la stèle… mais que personne ne comprend ! Elle semble, en effet, plus facile à décoder que les hiéroglyphes.

    C’est ce que tente de faire Silvestre de Sacy, brillant professeur français maîtrisant de nombreuses langues orientales : sans succès. L’un de ses élèves, le Suédois Johan-David Akerblad commet l'erreur de croire que l'écriture démotique est alphabétique : l’alphabet qu’il propose n’apporte donc aucune avancée. Le premier à faire progresser le sujet est l’anglais Thomas Young : ce médecin de formation possède une culture phénoménale puisqu’il excelle en physique, botanique, chimie, optique, minéralogie et qu’il connaît plusieurs langues anciennes ! Mais ne voulant pas se compromettre aux yeux de ses confrères médecins, il fait paraître en 1814 un essai sur le déchiffrement du démotique de la pierre de Rosette sous le pseudonyme de… « ABCD » et dans lequel, hélas, figurent d’énormes erreurs à côté de belles trouvailles.

    Il faudra attendre les travaux de Jean-François Champollion, dit Champollion le Jeune, qui n’avait que 9 ans lorsque les savants français sont allés en Égypte avec Bonaparte, pour que les hiéroglyphes soient finalement déchiffrés.

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    À partir de l’âge de 9 ans, Champollion étudie de très nombreuses langues anciennes : il ne sait pas encore que cette boulimie lui permettra, bien plus tard, de réussir à déchiffrer les hiéroglyphes (tableau de Léon Cogniet – 1831 - Musée du Louvre).

    Champollion parvient à déchiffrer enfin les hiéroglyphes

    Champollion part, à l’âge de 11 ans, rejoindre son grand frère Jacques-Joseph à Grenoble. Ce dernier lui trouve un précepteur, l'abbé Dussert, qui lui enseigne le latin, le grec, l'hébreu, l'arabe, le syriaque et le chaldéen ! C’est à cette époque que naît la passion de Champollion pour les hiéroglyphes égyptiens.

    À la rentrée 1807, il a 17 ans : il monte à Paris pour suivre les cours de langues orientales au Collège de France et, plus particulièrement, ceux de persan, copte et amharique (langue parlée dans l’Éthiopie antique) ! Il ne sait pas encore que cette boulimie qui le pousse à étudier d’aussi nombreuses langues anciennes lui permettra de déchiffrer, plus tard, le secret des hiéroglyphes.

    Un jour, il émet l'idée que ces signes peuvent être à la fois des idéogrammes (exprimant une idée) et des phonogrammes (exprimant un son, comme pour la transcription de noms étrangers).

    Les années passent… jusqu’en 1821, où il parvient à déchiffrer deux cartouches royaux, dans lesquels il a l’intuition que figurent des noms de personnages importants : celui de Ptolémée identifié sur une reproduction de la pierre de Rosette, puis celui de Cléopâtre repéré sur une lithographie d’un petit obélisque érigé sur l’île de Philae.

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    En 1821, Champollion déchiffre deux cartouches royaux : celui de Ptolémée sur la pierre de Rosette, puis celui de Cléopâtre sur un petit obélisque. Il vient de trouver la clé d’interprétation des hiéroglyphes.

    Un an plus tard, le 14 septembre 1822, Jean-François Champollion se précipite chez son frère Jacques-Joseph pour lui annoncer qu’il est parvenu à déchiffrer entièrement l’écriture des hiéroglyphes. À peine entré dans son bureau, il s’écrie « Je tiens l'affaire ! » puis, submergé par l’émotion, il s’évanouit !

    Le 27 septembre, c’est la consécration : Champollion fait une communication à l'Académie des Inscriptions et Belles Lettres, publiée sous le titre « Lettre à Monsieur Dacier relative à l'alphabet des hiéroglyphes phonétiques employés par les Égyptiens pour inscrire sur leurs monuments, les titres, les noms et les surnoms des souverains grecs et romains ». Ce « Monsieur Dacier », de son prénom Bon-Joseph, est le plus célèbre des savants de l’époque, cumulant les fonctions de conservateur des manuscrits de la Bibliothèque nationale, de membre de l’Académie française et de sociétaire de l’Académie des sciences morales et politiques.

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    À gauche : couverture de la « Lettre à monsieur Dacier ». À droite : l’une des 8 pages manuscrites de cette note, présentée par Champollion le 27 septembre 1822 à l'Académie des Inscriptions et Belles Lettres.

    Ce jour-là, Champollion présente un résumé de huit pages de ses recherches devant un parterre de spécialistes, dont l’Anglais Thomas Young lequel, faisant preuve d’un fair-play véritablement britannique, admet : « Je ne ressens que de la joie devant le succès de monsieur Champollion, qui est beaucoup plus que moi versé dans les différents dialectes de la langue égyptienne ».

    La version intégrale et définitive du document est publiée fin octobre chez Firmin-Didot dans une plaquette de 44 pages contenant 4 planches. Champollion y définit les hiéroglyphes comme « un système complexe, d'une écriture tout à la fois figurative, symbolique et phonétique dans un même texte, une même phrase, jusque dans le même mot ».

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    Couverture du document final de Champollion, publié fin octobre 1822 chez Firmin-Didot, sous forme d’une plaquette de 44 pages contenant 4 planches.

    En 1826, Champollion est nommé conservateur chargé des collections égyptiennes au musée du Louvre. C’est aussi lui qui convainc le roi Charles X d'acheter l'obélisque de Louxor, qui sera dressé dix ans plus tard à Paris, place de la Concorde.

    Puis, entre 1828 et 1830, Champollion réalise enfin son rêve : il part en Égypte pour une mission scientifique franco-toscane de 16 mois. Il a enfin l’opportunité de voir, sur place, des milliers d’exemples de hiéroglyphes gravés ou peints sur des temples, statues, sarcophages, papyrus… lui qui n’a travaillé jusqu’à présent qu’à partir de reproductions sur papier ! Il peut alors vérifier, sur le terrain, que sa méthode de déchiffrement fonctionne parfaitement.

    À son retour en France en mars 1830, c’est la consécration : il est élu à l'Académie des Inscriptions et Belles-lettres et obtient la chaire d'Antiquité égyptienne au Collège de France. Il meurt à Paris le 4 mars 1832, à seulement 41 ans, et est enterré au cimetière du Père-Lachaise à Paris. Il restera à jamais, dans l’histoire de l’Humanité, comme le génial déchiffreur des hiéroglyphes !

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    Le peintre italien Giuseppe Angelelli a immortalisé l’expédition franco-toscane (1828-1830) sur les ruines de Thèbes. Champollion est le personnage barbu, assis au centre (Musée de Turin - 1836).

  • ACTUALITÉS

    Mystère numismatique en Angleterre – Deux « jetons du Diable » découverts dans l'abbaye de Bath ! par Jacques Mandorla, auteur du livre "60 trésors fabuleux à découvrir - Leur histoire détaillée - Leur composition précise - Leur localisation supposée" 

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     Éditions Trajectoire - 272 pages - 356 illustrations en couleurs - 25 €

    Disponible sur www.amazon.fr, www.fnac.com et dans la revue "Détection Passion"

     

    Le Wessex Archaeology, l'un des plus grands organismes privés d'archéologie du Royaume-Uni, vient d'annoncer qu'il a récupéré les deux jetons étranges trouvés récemment dans l'abbaye Saint-Pierre à Bath pour les présenter sur son site Internet, aux côtés d'artefacts allant de l'époque romaine à la période moderne.

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    L'affaire dite « Des jetons du Diable » avait éclaté en juin 2018 : au cours de travaux de rénovation, des ouvriers avaient mis au jour deux monnaies, comportant, à l'avers, un diable portant un trident et la légende « CIVITAS DIABOLI » (La cité des Diables) et, au revers, le texte « 13 MAJ ANHOLT 1973 » (13 mai Anholt 1973). L'abbaye Saint-Pierre est une église paroissiale anglicane fondée au VIIe siècle et située à Bath, une ville à 150 km à l'ouest de Londres.

    Un canular numismatique ?

    Après enquête d'un journaliste danois du quotidien Politiken, il apparaît que le 13 mai 1973 correspond à une « exposition », anonyme et choquante, qui eut lieu sur une petite île du Danemark, nommée Anholt. Ce jour-là, des habitants de l'île se promenant au lieu-dit « Le désert » ont découvert 13 endroits symbolisant des rites étranges : masques polynésiens, assemblages bizarres de pierres, os entourés de corde, bougies noires, crânes miniatures sur un bâton planté dans le sable de la plage... Très vite, la rumeur a couru que ces endroits devaient probablement être liés à des cultes sataniques ! On parla même de sacrifices humains qui auraient pu avoir été perpétrés sur l'île. Ce qui ne fut jamais prouvé.

    Le mystère est enfin élucidé !

    Le journaliste finira par identifier qu'il s'agissait d'un canular, mis en scène par un individu du nom de Knud Langkow, employé à l'époque du Køge Museum à Copenhague (Danemark). Parti à la retraite en 1991, il est décédé en 2004 à l'âge de 73 ans. Passionné de satanisme et plein d'humour, Knud Langkow avait créé ces jetons pour commémorer son « exposition » de l'île d'Anholt, puis les avait placés dans différents endroits comme, par exemple, le musée qui l'employait, différentes églises et abbayes (comme celle de Bath) au Danemark ou en Angleterre, et même derrière des peintures du Commissariat principal de Copenhague !

    Un trio... diabolique

    Les enquêteurs ont, à ce jour, retrouvé 370 de ces jetons. On ignore combien Knud Langkow en a réellement réalisés. Sa nièce, Lene Langkow Saaek, qui n'était pas au courant du canular, vient d'affirmer aux médias : « Mon oncle n'était pas un adepte du satanisme, mais plutôt un joyeux plaisantin ! Sa routine quotidienne l'ennuyait, c'est pourquoi il a eu l'idée de cette opération, afin de provoquer les bourgeois et d'étonner le grand public ».

    Pour réaliser ses « jetons du Diable », il s'était associé avec un expert numismatique réputé, Jørgen Sømod, et un graveur de monnaies, Bent Jensen. Ses deux partenaires viennent d'avouer avoir participé à ce « canular satanique ». Aujourd'hui, collectionneurs et numismates recherchent particulièrement ce jeton, qui s'achète autour de 150/200 euros sur des sites d'enchères !

  • ACTUALITÉS

    Un sérieux conflit entre un Breton, inventeur d'un trésor, et l'HAPPAH ! par Jacques Mandorla, auteur du livre "60 trésors fabuleux à découvrir - Leur histoire détaillée - Leur composition précise - Leur localisation supposée" 

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    Disponible sur www.amazon.fr, www.fnac.com et dans la revue "Détection Passion"

     

    D’ici la fin de l’année 2019, la justice va examiner la plainte que l'association HAPPAH (Halte au Pillage du Patrimoine Archéologique et Historique) a déposée contre un détectoriste breton.

    Rappel des faits : le 11 juillet 2017, des monnaies romaines ont été vendues aux enchères à Saint-Brieuc (Côtes d'Armor). À cette occasion, on apprend que ce trésor a été mis au jour... le 2 avril 2012, soit 5 ans auparavant !

    Pourquoi un silence aussi long autour de cette découverte ? Après enquête, on s'aperçoit que l'inventeur du trésor, un Breton prénommé Michel et âgé de 73 ans au moment de la trouvaille, est depuis longtemps un adepte de la prospection au moyen d’un détecteur de métaux. Il a trouvé un millier de monnaies datant de l'époque romaine dans le champ d'un agriculteur de Plouagat, un village à 25 km de kilomètres de Saint-Brieuc.

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    En avril 2012, un Breton prénommé Michel a trouvé un millier de monnaies datant de l'époque romaine dans le champ d'un agriculteur de Plouagat (Côtes d'Armor).

     

    Le détectoriste avait repéré ce champ parce qu'il était situé non loin d'une ancienne voie gallo-romaine. Le propriétaire du champ lui ayant donné l'autorisation orale de fouiller ses sols, il se met à détecter et, peu de temps après, il entend les premiers sons de son appareil. Au total, il met au jour un millier de pièces des empereurs Gallien (253-268), Claude II (268-270), Victorin (269-271) et Marius (268-269). Le détectoriste affirme avoir appelé immédiatement le propriétaire du terrain et les archéologues de l'Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) afin de déclarer sa trouvaille.

    Le trésor, réparti en 55 lots, a donc été vendu aux enchères à Saint-Brieuc le 11 juillet 2017, par les soins de Maître Jean-Michel Jullian, responsable de la société Armor Enchères. Le total de la vente a atteint à 10 500 euros, le lot à l'enchère la plus élevée étant de 420 euros. Pour l'anecdote, notons que monsieur Hervé Le Roch, ex-porte-parole des Bonnet Rouges (un mouvement de protestation sociale, apparu en Bretagne en 2013) s'est porté acquéreur d’un lot de onze monnaies qu'il a ensuite offertes au musée de Saint-Brieuc. Maître Jean-Michel Jullian a déclaré, avant de commencer la vente : « Je tiens à rassurer tout le monde : je vends ces lots en toute légalité. Une association a bien porté plainte, mais j'ai le courrier de la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) qui indique qu'elle a remis ces pièces au découvreur et au propriétaire du sol où elles ont été trouvées ».

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    Le trésor, réparti en 55 lots, a été vendu aux enchères à Saint-Brieuc le 11 juillet 2017, par les soins de Maître Jean-Michel Jullian, responsable de la société Armor Enchères.

     

    L'association en question est l'HAPPAH (Halte au Pillage du Patrimoine Archéologique et Historique), qui a effectivement déposé plainte la veille de la vente, soit le 10 juillet 2017. Elle émet deux hypothèses. Première hypothèse : « L'inventeur a détecté les monnaies avec l'accord du propriétaire et une autorisation de prospection archéologique avec détecteur de métaux tels que prévue par les dispositions du Code du Patrimoine, Article L542-1, ces conditions réunies assimilent la découverte à une opération archéologique légale. Donc, l'inventeur n'a pas le droit de revendiquer la moindre part du dépôt : il a agi pour le compte de l'État. En conséquence, il ne peut disposer d'une part et la mettre en vente ».

    Seconde hypothèse : « L'inventeur a détecté les monnaies avec l'accord du propriétaire et sans l'autorisation de l'État, alors il y a transgression des articles L5 31-1 et L542-1 du Code du Patrimoine. L'utilisateur du détecteur de métaux, comme le propriétaire s'il est prouvé qu'il a donné son accord, sont susceptibles de poursuites judiciaires. La fouille archéologique non autorisée est punie d'une amende de 7500 euros, comme mentionné dans l'article L544-1 du Code du Patrimoine. En conséquence, là aussi, l'inventeur ne peut disposer d'une part et la mettre en vente ».

    La plainte de l'HAPPAH sera donc examinée par la Justice d’ici la fin de l’année 2019 : nous vous tiendrons informés, bien entendu, de la suite judiciaire qui sera donnée à cette affaire.

  • NEWS

    Australie – Une bouteille jetée à la mer... retrouvée 132 ans plus tard ! par Jacques Mandorla, auteur du livre "60 trésors fabuleux à découvrir - Leur histoire détaillée - Leur composition précise - Leur localisation supposée" 

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    Ambre, une jeune fille de 12 ans, originaire de Villemomble (Seine-Saint-Denis), a jeté une bouteille à la mer en plein Atlantique, bouteille retrouvée 5 mois plus tard sur une plage de Caroline du Nord

    Les médias français se sont étonnés de la drôle d'histoire, arrivée à une bouteille, jetée à la mer l'été dernier, par Ambre, une jeune fille de 12 ans, originaire de Villemomble (Seine-Saint-Denis). Cette dernière voyageait sur un bateau allant de Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) à Marseille lorsqu'il lui prit l'idée de lancer dans la mer une bouteille (...en plastique et non en verre, ce qui a valu à l'adolescente une pluie de critiques sur les réseaux sociaux !) contenant un message dans lequel elle donnait ses nom, prénom et adresse email. Sa bouteille a finalement été retrouvée à 3 000 km de là, sur la plage de Sunset Beach en Caroline du Nord. Elle a été découverte par un certain Jack Wilson qui se promenait avec son fils de 5 ans, le lendemain du passage de l'ouragan Florence.

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    Tonya Illman, alors qu'elle se promenait sur la plage de Wedge Island, une île située à 150 km au nord de Perth (Australie), a découvert dans le sable une bouteille contenant un message vieux de... 132 ans !

     Cependant, si la bouteille d'Ambre a été retrouvée 5 mois plus tard, on est loin du record en la matière. Celui-ci appartient, en effet, à une bouteille découverte en janvier 2018 par Tonya Illman, alors qu'elle se promenait sur la plage de Wedge Island, une île située à 150 km au nord de Perth (Australie).

    À l'intérieur de cette bouteille de gin au verre très sombre, se trouvait un message écrit... le 12 juin 1886 et dont le contenu avait une portée scientifique incontestable ! Le papier, enroulé dans une ficelle, était encore en bon état et a révélé un texte en allemand. La bouteille avait été jetée par dessus bord, depuis un voilier allemand du nom de Paula, parti de Cardiff (Pays de Galles) avec une importante cargaison de charbon et faisant route vers le port de Macassar en Indonésie. Le bout de papier comporte une requête importante : la personne qui le découvrira devra le renvoyer au Deutsche Seewarte (l’Observatoire naval allemand d’Hamburg) ou au consulat allemand le plus proche, en précisant bien à quel endroit la bouteille a été trouvée. Entre 1864 et 1933, plus de 6 000  bouteilles avaient été jetées à la mer par de nombreux navires allemands, dans le cadre d'une étude, réalisée par l’Observatoire naval allemand et destinée à mieux comprendre le sens et la direction des courants sous-marins. À ce jour, seuls 662 messages avaient été retrouvés : le dernier en janvier 1934 au Danemark. La bouteille australienne délivre donc le 663e !

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    La bouteille, découverte à l'ouest de l'Australie, avait été jetée du voilier 3 mâts allemand Paula, parti de Cardiff (Pays de Galles) avec une importante cargaison de charbon et faisant route vers le port de Macassar en Indonésie.

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    Le numéro 143 (Juillet-Août 2019) vient de paraître.

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    SOMMAIRE DU NUMÉRO 143

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    Dans Détection Passion, partez à la découverte de fabuleux trésors templiers en France ! par Jacques Mandorla, auteur du livre "60 trésors fabuleux à découvrir - Leur histoire détaillée - Leur composition précise - Leur localisation supposée" 

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     Éditions Trajectoire - 272 pages - 356 illustrations en couleurs - 25 €

    Disponible sur www.amazon.fr, www.fnac.com et dans la revue "Détection Passion"

     

    J'ai le plaisir de vous annoncer la sortie du dernier numéro de la revue DÉTECTION PASSION n°143, daté de Juillet-Août 2019. Dans ce numéro, partez à la recherche de trésors templiers : celui de l'Ordre du Temple mais aussi ceux de nombreuses commanderies.

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    Extrait de l'article (page 1 sur 7)

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    Sommaire du n°143 de Détection Passion

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  • ACTUALITÉS

    Voici le livre préféré des passionnés de trésors, archéologie, détection et histoire

    "60 trésors fabuleux à découvrir"

    Leur histoire détaillée - Leur composition précise - Leur localisation supposée

    Disponible sur www.amazon.fr, www.fnac.com et dans la revue "Détection Passion"

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     Éditions Trajectoire - 272 pages - 356 illustrations en couleurs - 25 €

     

    Beaucoup de gens pensent qu’il est excessivement rare - pour ne pas dire, impossible - de trouver un trésor. C’est entièrement faux !

    Les rubriques « Informations locales » ou « Faits divers » de nombreux quotidiens et magazines, français ou internationaux, mentionnent fréquemment des découvertes trésoraires, faites par des particuliers ou par des professionnels. Sans compter celles qui ne sont jamais déclarées.

    Dans ce livre, Jacques Mandorla vous propose de partir à la découverte - et même à la recherche, pour les plus courageux d’entre vous ! - de 60 trésors fabuleux qui n’ont toujours pas été trouvés. Pour chacun, vous allez connaître sa véritable histoire, sa composition exacte et sa localisation supposée.

    Trésors de la Révolution, cachés par des membres du clergé, des nobles émigrés ou des chefs chouans ou vendéens (Charette, Stofflet)…

    Trésors de tueurs en série : Gilles de Rais, la marquise de Brinvilliers, Landru, le docteur Petiot…

    Trésors accessibles seulement après avoir déchiffré des messages codés (cryptogrammes) inscrits sur le parchemin de La Buse, la carte de l’île des Cocos, la pierre tombale de Marie d’Hautpoul à Rennes-le-Château, les murs de l’abbaye de Saint-Wandrille, le livre de la Chouette d’Or…

    Trésors de Napoléon (Austerlitz, retraite de Russie, Waterloo) et de son entourage (Fouché, Jérôme Bonaparte, Joséphine, Murat)…

    Trésors d’épaves : Soleil d’Orient, Télémaque, Titanic, City of Cairo…

    Trésors légendaires, mais bien réels : Templiers, Cathares, Incas…

    DERNIÈRE MINUTE !

    Depuis la sortie du livre, l’un de ces 60 trésors (abondamment évoqué dans l'ouvrage) a été trouvé par la société franco-britannique Deep Ocean Search, spécialisée dans la recherche sous-marine : il s’agit des 85 tonnes de lingots et piastres d’argent (valeur : 46 millions d'euros), transportées par le paquebot anglais City of Cairo, qui avait été coulé le 6 novembre 1942 par un sous-marin allemand U-68, en plein Atlantique, à 700 km au sud de l’île de Sainte-Hélène.

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    Il reste donc encore 59 importants trésors à trouver, étudiés en détail dans mon livre :

    L’or des Volques Tectosages (- 279)

    La riche tombe du roi wisigoth Alaric (507) 

    Les médaillons d’or de la reine Frédégonde (597)

    Les reliquaires sacrés de Charlemagne (785)

    Le trésor qui coûta la vie à Richard Cœur de Lion (1199)

    Où est caché le trésor des Cathares (1244) ?

    Sur la trace de l’or des Templiers (1307)

    Un plan secret des Templiers à déchiffrer (1313)

    À la recherche de la rançon de Jean le Bon (1356)

    L’inestimable épée de Jeanne d’Arc (1430)

    La fortune de Gilles de Rais, le dépravé (1440)

    Les fabuleux bijoux d’Agnès Sorel (1450)

    Sur la piste du trésor des Incas (1533)

    Où Diane de Poitiers a-t-elle caché son immense fortune (1566) ?

    Les étranges talismans de Catherine de Médicis (1589)

    Le trésor de Brinvilliers, la marquise empoisonneuse (1676)

    À la recherche de l’épave du Soleil d’Orient (1681)

    L’énigmatique cryptogramme de La Buse (1730)

    Les nombreux magots du bandit Mandrin (1755)

    Les louis d’or de l’épave du Télémaque (1790)

    Les 9 caisses de l’abbaye de Molesme (1790)

    Le trésor de Mirabeau existe-t-il vraiment (1791) ?

    Sur la piste du trésor de Louis XVI (1791)

    Les cloches de l’église de Saint-Antonin-Noble-Val (1792)

    Où est cachée la statue en or massif de l’abbaye de Saintes (1792) ?

    Le trésor de la Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon (1792)

    Les canons de bronze des Républicains (1793)

    Les innombrables trésors de la comtesse du Barry (1793)

    Les caches à trésors des îles Chausey (1794)

    La colossale fortune du marquis de Laborde (1794)

    Le magot de Boutillier de Saint-André (1794)

    Les trésors des émigrés débarqués à Quiberon (1795)

    Le coffret du Comte de Sombreuil (1795)

    L’étrange puits au trésor de l’île aux chênes (1795)

    Les bons au porteur du vendéen Stofflet (1796)

    Les 6 000 louis d’or de Charette (1796)

    Les caches de Beau-François, le chef des chauffeurs de la Beauce (1800)

    Des milliers de météorites enfouies dans le sol à L’Aigle (1803)

    Les roubles en or de la bataille d’Austerlitz (1805)

    Les documents compromettants de Joseph Fouché (1810)

    Les fabuleux trésors de la retraite de Russie (1812)

    Les rarissimes Aigles de l’armée impériale (1814)

    Les 40 000 pièces d’or de Joséphine de Beauharnais (1814)

    Les 11 malles pleines de bijoux de Jérôme Bonaparte (1814)

    Les 1 850 pièces d’or perdues par Napoléon dans un ravin des Alpes (1815)

    La caisse d’or de l’armée hollandaise à Waterloo (1815)

    Les diamants de Joachim Murat (1815)

    La mystérieuse carte de l’île des Cocos (1821)

    Les trésors volés aux empereurs de Chine (1860)

    L’étrange pierre tombale de Rennes-le-Château (1886)

    À la recherche des trésors du Titanic (1912)

    Les bijoux volés par Landru, le séducteur de Gambais (1922)

    Les 6 caisses d’or de Rommel au large de la Corse (1943)

    La cargaison de métaux précieux du sous-marin japonais I-52 (1944)

    La Chambre d’Ambre est-elle dans l’épave du Wilhelm Gustloff (1945) ?

    Un milliard d’euros en diamants dans le sous-marin allemand U-1001 (1945)

    Les objets précieux volés par Petiot, le médecin psychopathe (1946)

    Les 25 pots manquants du trésor de Saint-Wandrille (1954)

    Sur la trace de la Chouette d’Or (1993)

     

    Quelques commentaires sur Amazon

    « Qu'importe que vous soyez un chasseur de trésor confirmé ou un Indiana Jones en devenir, le livre de Jacques Mandorla est avant tout un superbe livre d'Histoire... ou plutôt d'histoire(s). En se concentrant sur les fortunes égarées ou cachées à travers différentes époques (des Incas à Bonaparte, en passant par la Révolution), l'on apprend surtout à connaître les grands personnages de chaque période, et leurs parcours tout droit sortis d'un roman d'aventure ! On en ressort groggy de savoir sur des tas de domaines (l'Histoire, donc, mais aussi la numismatique, avec la description détaillée de différentes pièces de monnaies)... Un de mes coups de cœur ! » Noël Flantier

    « Ces 5 étoiles le valent bien. C'est un véritable trésor pour l'esprit ainsi que pour la culture. Je ne soupçonnais pas qu'il y ait autant de trésors "accessibles" de par le monde. J'ai voyagé dans ma tête en me cultivant de toutes ces belles et véritables aventures. En refermant la dernière page j'ai eu envie de prendre une boussole, une carte et de partir à la recherche d'un trésor. L'aventure c'est de chercher pas de trouver. Fantastique. Merci à l'auteur qui rallume la flamme de l'aventurier qui est en chacun de nous ». Rastignac

  • DÉCOUVEURS DE TRÉSORS

    Angleterre – Faux trésor : deux détectoristes piégés par la BBC ! par Jacques Mandorla, auteur du livre "60 trésors fabuleux à découvrir - Leur histoire détaillée - Leur composition précise - Leur localisation supposée" 

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     Éditions Trajectoire - 272 pages - 356 illustrations en couleurs - 25 €

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    Paul Adams et Andy Sampson, deux prospecteurs anglais habitant dans la région du Suffolk, présentent les 54 aurei qu'ils ont trouvés dans un champ, mais qui s'avèreront faux !

     

    Le 30 janvier 2018, Paul Adams (58 ans) et Andy Sampson (54 ans), deux prospecteurs anglais habitant dans la région du Suffolk (située dans l'Est de l'Angleterre), ont vécu la plus grande joie de leur vie... suivie, peu après, de leur plus grande déception !

    En effet, alors qu'ils détectent dans un champ, l'appareil de Paul émet un son bien net. Les deux Anglais mettent alors au jour 54 aurei d'une qualité « fleur de coin » et dont plusieurs sont à l'effigie de l'empereur Néron ! Ils estiment alors le montant de leur trouvaille à 250 000 livres, soit 280 000 euros environ ! Hélas, ils déchanteront vite quand ils se rendront le lendemain dans une boutique de numismatique dont le responsable leur apprend que toutes les monnaies sont fausses !

    L'explication sera connue peu après. La chaîne de télévision BBC avait tourné, quelques jours auparavant, un épisode de leur émission comique intitulée « Detectorists » et animée par deux comédiens jouant aux prospecteurs : Mackenzie Crook (dont le nom signifie « escroc » !) et Toby Jones. Pour cette émission, la BBC avait fait réaliser plusieurs centaines de copies d'aurei puis les avait disséminées dans ce champ... mais, à la fin du tournage de la séquence, toutes les monnaies n'avaient pas été ramassées par l'équipe de production !

    Les deux prospecteurs ont quand même pris cette aventure avec humour, affirmant en choeur : « Nous sommes officiellement les détectoristes les plus malchanceux du monde ! ». La valeur des 54 copies de monnaies romaines a été estimée à 270 livres, soit environ 300 euros !

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    Affiche publicitaire de la saison 2 de l'émission britannique « Detectorists » sur laquelle figurent les deux animateurs Mackenzie Crook et Toby Jones.

  • UN TRÉSOR TROUVÉ DANS UN PIANO !

    913 pièces d'or découvertes dans un piano ! par Jacques Mandorla, auteur du livre "60 trésors fabuleux à découvrir - Leur histoire détaillée - Leur composition précise - Leur localisation supposée" 

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    Le trésor découvert dans un piano à Bishop's Caste (Angleterre) est composé de 633 souverains et 280 demi-souverains, avec des millésimes allant de 1847 à 1915.

    Le 7 novembre 2016, Martin Backhouse, un accordeur de piano professionnel âgé de 61 ans, est appelé en urgence par le directeur du collège de Bishop's Castle, un village de 1 600 habitants situé dans l'Ouest de l'Angleterre, à la frontière avec le Pays de Galles. Ce dernier lui demande de venir régler un piano, offert peu de temps auparavant par un couple d'habitants du village : Graham et Meg Hemmings.

    L'accordeur, dès son arrivée, constate en effet que le piano est totalement déréglé : les touches du clavier s'enfonçant mal, il décide de démonter celui-ci... et découvre alors à l'intérieur 7 paquets recouverts de tissu et une bourse en cuir ! Il pense que les paquets en tissu contiennent de la naphtaline anti-mites, mais comprend très vite son erreur quand il en ouvre un, avec son canif, et qu'apparaissent des pièces d'or !

    Interloqué, le directeur du collège prévient immédiatement John Ellery, le « coroner » (officier enquêteur) de la région. Celui-ci se précipite au collège et comptabilise 633 souverains et 280 demi-souverains, soit 913 pièces d'or au total ! Les monnaies portent des millésimes allant de 1847 à 1915 et sont à l'effigie de la reine Victoria et des rois Edouard VII et George V. Le coroner place alors le trésor sous scellés et commence son enquête afin d'essayer de savoir comment ce magot a bien pu arriver là. Il lui faudra une année pour résoudre l'énigme. Et encore, pas entièrement.

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    L'accordeur professionnel Martin Backhouse, surprenant inventeur de 913 monnaies en or, cachées dans un piano de 1906 !

    Sa première conclusion est claire : compte tenu de l'excellente qualité des monnaies, la trouvaille est assurée de bénéficier du statut de « Trésor », défini par le Treasure Act de 1996. Ensuite, le coroner est parvenu à déterminer que le piano, signé John Broadwood and Sons - London, a été fabriqué en 1906. Il a même réussi à estimer à quelle période le trésor a été caché dans le piano... grâce à un morceau d'emballage de céréales pour petit-déjeuner de la marque Shredded Wheat, découvert dans l'un des 7 paquets en tissu : cette marque n'ayant été commercialisée qu'entre 1926 et 1946, le trésor a donc été dissimulé, au plus tard, à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

    De plus, le coroner apprend que le couple Hemmings a acheté ce piano en 1983 dans une brocante, afin que leurs quatre enfants puissent apprendre à jouer de cet instrument. Quand ces derniers ont quitté la maison familiale, le couple a alors offert en 2016 le piano au collège de Bishop's Castle où les enfants avaient été scolarisés. Malheureusement pour les Hemmings, leur piano ayant été acquis bien après la dissimulation des monnaies, ils ne peuvent donc pas être considérés légalement comme les propriétaires du trésor. Afin de rechercher la personne qui y aurait caché ces pièces d'or, le coroner a fait diffuser dans les médias une annonce avec une photo du piano. Les réactions ont été immédiates : une quarantaine de personnes ont affirmé que l'instrument avait appartenu à leur famille avant 1946... mais aucune n'a pu fournir de preuves irréfutables.

    Enfin, un Comité d'experts du British Museum a ensuite estimé la valeur du trésor et a décidé de s'en porter acquéreur. On parle d'un montant de 400 000 livres sterling, soit 450 000 euros environ ! Cette somme sera donc partagée moitié-moitié entre l'accordeur Martin Backhouse, considéré comme l'inventeur (découvreur) du trésor et le collège de Bishop's Castle, actuel possesseur du piano. Les généreux donateurs, les Hemmings, ne toucheront malheureusement rien : pas de chance pour eux qui ont vécu 33 ans avec un magot dans leur piano ! On peut seulement souhaiter que le directeur du collège fera un geste sympathique en versant au couple Hemmings une partie des 200 000 livres sterling qui seront payées à son établissement par le British Museum.

  • DÉTECTION PASSION

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    Le numéro 142 (Mai-Juin 2019) vient de paraître.

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    SOMMAIRE DU NUMÉRO 142

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  • CHASSE AU TRÉSOR TRAGIQUE AUX USA

     Chasse au trésor tragique aux USA : déjà 6 morts ! par Jacques Mandorla, auteur du livre "60 trésors fabuleux à découvrir - Leur histoire détaillée - Leur composition précise - Leur localisation supposée" Disponible sur www.amazon.fr, www.fnac.com et dans la revue "Détection Passion"

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     Éditions Trajectoire - 272 pages - 356 illustrations en couleurs - 25 €

     

    Septembre 2018 : le cadavre de Mike Petersen, un passionné de chasses au trésor, vient d'être retrouvé au Nouveau Mexique. C'est déjà la 6e victime d’une chasse au trésor inédite,... et meurtrière, lancée en 2010 : ces 6 personnes sont décédées soit après être tombées d’une falaise, soit après s’être noyées dans une rivière ! Cette recherche acharnée d'un trésor, caché par un certain Forest Fenn, Américain de 88 ans, est menée par des milliers de passionnés !

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    Forest Fenn, un Américain de 88 ans, aventurier, pilleur de sites archéologiques et vendeur d'antiquités, a lancé en 2010 une chasse au trésor ludique au Nouveau Mexique (USA).

    Le trésor se présente sous la forme d'un petit coffre de 20 kilos rempli de pièces et de pépites d'or, de statuettes précolombiennes et de bijoux (un bracelet en turquoise, une bague en or et émeraudes du XVIIe siècle...) coffre que Fenn a caché dans les montagnes situées au nord de la ville de Santa Fe (Nouveau-Mexique).

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    Le coffre (plein d'objets précieux) que Forrest Fenn a caché au nord de Santa Fe (Nouveau-Mexique) et qui n'a toujours pas été retrouvé.

    Forest Fenn, aventurier, pilleur de sites archéologiques (il s'est fait arrêter plusieurs fois) et vendeur d'antiquités, a lancé en 2010 une chasse au trésor ludique, sous la forme d'un livre fournissant des énigmes qui, déchiffrées, amèneront à la découverte de ce trésor, évalué par Fenn à plus d'un million de dollars ! À ce jour, le coffre n'a toujours pas été retrouvé.

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    Le livre autobiographique de Forrest Fenn, intitulé « The thrill of the chase » (Le frisson de la chasse), propose un poème de 6 quatrains contenant, selon l'auteur, 9 indices cruciaux.

    Si le livre qui propose les énigmes a été un best-seller (il a été, au lancement de la chasse, n°1 des ventes d'Amazon aux États-Unis !), Fenn a donné relativement peu d'indices pour retrouver le trésor : « Le lieu de cache est assez difficile pour qu'on ne le trouve pas tout de suite, mais il est assez facile pour que ça ne soit pas impossible à trouver » !

    Sur Internet, il a répondu aux dizaines de milliers d'emails qu'il a reçus, précisant : « Le trésor est caché dans les montagnes Rocheuses et se trouve à 1 500 m au-dessus du niveau de la mer. Il n'est pas caché dans une tombe, ni dans une ancienne mine, ni près d'un bâtiment. Je n'ai jamais dit qu'il a été enterré : en réalité, il est mouillé. Je vous recommande de ne pas y aller seul et d'éviter la période hivernale. Ce n'est pas la peine de chercher dans un coin où un type de 80 ans, comme moi, ne pourrait pas se rendre ».

    Quand on lui a demandé si certains participants sont proches du lieu de la cache, Forrest Fenn a déclaré : « Je ne connais personne qui m'ait donné les 9 indices dans le bon ordre. Quelques chercheurs sont arrivés à 60 mètres de la cache et une grosse majorité à environ 150 mètres ».

    Voici ma traduction du poème de 6 quatrains, paru dans son livre autobiographique intitulé « The thrill of the chase » (Le frisson de la chasse), qui contient, selon Forrest Fenn, 9 indices cruciaux :

    Comme je suis allé seul là-bas
    Et plein d'audace avec mes trésors,
    Je peux y garder mon secret,

    Et m'adresser aux riches, nouveaux ou anciens.

    J'ai commencé là où les eaux assez chaudes s'arrêtent,
    Et par l'emporter en bas du canyon,
    Pas loin, mais trop loin pour y aller à pied.
    Je l'ai mis en dessous de la maison de Brown.

    À partir de là, il n'y a plus de place pour les gens dociles,
    La fin s'approche à grands pas;
    Pas besoin de pagaie pour remonter le ruisseau,
    Seulement de lourdes charges et de hautes eaux.

    Si tu as été malin et que tu as trouvé la lumière,
    Regarde vite en bas, ta quête se termine,
    Mais ne t'attarde pas sur les merveilles,
    Prends juste le coffre et pars en paix.

    Alors pourquoi donc dois-je m'en aller
    Et laisser mon trésor pour que d'autres le cherchent ?
    Les réponses je les connais déjà,
    Je l'ai fait en étant fatigué, à présent je suis faible.

    Alors entendez-moi tous et écoutez bien,
    Il vous faudra bien braver le froid.
    Si vous êtes courageux, dans la forêt,
    Je vous ferai obtenir l'or.

    Ce texte est, il faut bien le reconnaître, assez imprécis. On est loin de la célèbre et passionnante chasse « Sur la trace de la Chouette d'Or » de mon regretté ami Régis Hauser (alias Max Valentin) dont les énigmes sont pleines de références culturelles, de pièges diaboliques et d'humour, agrémentées de dessins hauts en couleurs réalisés par l'artiste Michel Becker. Cette satanée Chouette d’Or n’a toujours pas été trouvée depuis avril 1993 !!!

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  • MA RENCONTRE AVEC DIDIER AUDINOT

    Ma rencontre avec Didier AUDINOT, chercheur de trésors par Jacques Mandorla, auteur du livre "60 trésors fabuleux à découvrir - Leur histoire détaillée - Leur composition précise - Leur localisation supposée"

    Disponible sur www.amazon.fr, www.fnac.com et dans la revue "Détection Passion"

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     Éditions Trajectoire - 272 pages - 356 illustrations en couleurs - 25 €

     

    Didier Audinot,chercheur de trésors,Templiers,préface,Jacques Mandorla,Facteur X

    Didier Audinot, historien, homme de presse et chercheur de trésors.

    BIO-EXPRESS

    À l'âge de 13 ans, Didier Audinot découvre au fond du jardin familial une arme enterrée durant l'Occupation. Cette première trouvaille forge sa vocation. Il se plonge alors dans la lecture des vieux grimoires, à l'affût du moindre indice pouvant le mettre sur la piste de trésors oubliés.

    Plus tard, diplômé d'histoire et d'archéologie, il se spécialise dans la détec­tion électronique et se met à importer en France plusieurs marques anglo-saxonnes de détecteurs, appelés aussi « poêles à frire » ! Sa vocation devenait alors son métier.

    Didier était aussi un homme de presse : il avait lancé deux magazines « Trésors de l’Histoire » en 1980 et « Trésors et Détection » en 1990.

    Il nous a quittés en juin 2011 à seulement 56 ans.

     

    MA RENCONTRE

    J’avais contacté Didier en 1995 pour lui demander d’écrire des articles sur les trésors dans l’encyclopédie du paranormal FACTEUR X dont j’étais le conseiller éditorial. Un peu, plus tard, il m’a amicalement demandé de préfacer son « Manuel de Détection et de Chasse aux Trésors » qui révèle les techniques permettant d'exhumer d'authentiques trésors. Puis, je l’ai interviewé en 1996 pour FACTEUR X.

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    Jacques Mandorla - Qu'entendez-vous par « trésor » ?

    Didier Audinot - La définition la plus exacte reste celle proposée par l'article 716 du Code civil : « Un trésor est toute chose cachée ». Contrairement à l'image d'Épinal, le trésor ne se présente pas nécessairement sous la forme d'un butin de monnaies et de bijoux précieux. Par exemple, la grotte ornée de Vallon-Pont-d'Arc, qui a été découverte par des autodidactes, est aussi un trésor, au sens historique du terme. J'ai moi-même trouvé des documents anciens d'une grande valeur historique. Ils étaient généralement cachés dans de faux livres ou sous des tabliers de cheminée, creux et faciles à ôter.

    JM - Existe-t-il encore beaucoup de trésors à découvrir en France ?

    DA - Après plus de 25 ans de carrière, je suis toujours surpris de constater que je découvre encore, chaque année, des trésors inédits par dizaines ! En estimant qu'à chaque génération fran­çaise un million de personnes sont susceptibles d'avoir caché leurs économies, cela représente 66 millions de trésors cachés depuis l'époque gallo-romaine ! C'est considérable et quoi qu'il arrive, bien supérieur à ce qui a pu être découvert jusqu'ici.

    JM - La France a connu dans son histoire des périodes très mouvementées. Lesquelles sont les plus riches en trésors ?

    DA - L'époque la plus riche en trésors enfouis reste celle des grandes invasions barbares, survenues en Gaule aux Ier et Ve siècles de notre ère. Pour éviter que leurs biens ne soient pillés, des cent­aines de milliers de riches gallo-romains enterrèrent or, argen­terie et bijoux avant de prendre la fuite. Le plus souvent, ils ne revinrent jamais les chercher !

    Personnellement je préfère d'autres périodes, également très généreuses en fortunes cachées : le Moyen Âge (en 1307, lors de l'arrestation des Templiers de France, des milliers de commanderies dissimulè­rent soigneusement leurs trésors) ou le XVIe siècle, quand les guerres de religion faisaient rage. Une multitude de trésors furent enfouis aussi bien par des grandes familles de France que par de simples paysans...

    Mais ma période favorite est la Révolution française. La noblesse émigra massivement, lais­sant derrière elle, dans toutes les régions de France des trésors très précieux, souvent constitués de monnaies d'une très gran­de valeur. Aujourd'hui, je consacre la majeure partie de mes investigations aux trésors datant cette période.

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    Jacques de Molay, le dernier Grand Maître des Templiers, fut brûlé vif en place de Grève en 1314, sur ordre du roi Philippe IV le Bel.

    JM - Les grands trésors mythiques - comme celui des Templiers ou des Cathares - sont recherchés depuis fort longtemps. Comment expliquez-vous qu'ils n'aient toujours pas été découverts ?

    DA - Il y a à cela plusieurs raisons. D'abord, cela fait seulement une quinzaine d'années qu'on utilise du matériel de détection élec­tronique pour rechercher les métaux enfouis. Le grand trésor de l’Ordre du Temple est convoité depuis le XIVe siècle :  beaucoup de chercheurs sont sans doute passés très près. Mais, faute de moyens de détection moderne, ils se sont trouvés dans l'impos­sibilité matérielle de vérifier leurs hypothèses concernant la cache éventuelle.

    De nombreux petits trésors de commande­ries ont bien été découverts, mais jamais le trésor de l'Ordre lui même. Il en va de même concernant les dépôts de la commu­nauté cathare et les nombreux trésors nazis. La seconde raison, c'est que beaucoup de chercheurs s'y prennent mal. Les candi­dats à la fortune sont nombreux, mais beaucoup sont obnubi­lés par de fausses pistes, ce que l'on appelle des leurres dans notre jargon. Il faut se méfier des dossiers trop bien ficelés que l'on trouve dans les ouvrages destinés au grand public...

    JM - Quels conseils donneriez-vous à un chercheur de trésors « en herbe » pour qu'il augmente ses chances de réussite ?

    DA - Deux règles de travail sont absolument fondamentales et conditionnent à elles seules le résultat des recherches. La pre­mière règle, c'est d'apprendre à chercher par soi-même, à foca­liser son attention sur les renseignements que nos propres inves­tigations livresques peuvent nous apporter. Il n'est pas un ouvrage d'Histoire locale ou régionale qui ne dévoile quelques pistes inédites et parfaitement exploitables grâce au matériel de recherche moderne. Là se trouvent les vrais trésors.

    La seconde règle, c'est d'être curieux et d'avoir l'œil furtif. Au cours de ma carrière, je me suis aperçu qu'à toutes les périodes de l'Histoire les gens font preuve d'une extraordi­naire ingéniosité pour aménager des caches dans des endroits les plus saugrenus.

    En Normandie par exemple, il est courant que de simples tas de pierres placés au bord des chemins recè­lent des trésors très anciens. Personne n'aurait songé à y cher­cher quelque chose. Certains de ces pierriers n'ont pas bougé depuis l'époque gauloise !

    Parfois c'est un simple symbole gravé sur un vieux mur, et près duquel des centaines de per­sonnes sont déjà passées sans s'interroger, qui vous donnera l'exact emplacement d'un trésor inédit.

    Pour être chercheur de trésors, il faut avoir gardé quelque part une âme d'enfant. Les enfants fouinent partout. D'ailleurs, ils font souvent des découvertes intéressantes. En 1954 à Saint-Wandrille (Seine­-Maritime), trois jeunes scouts, fouillant dans un mur de l'ab­baye couvert d'inscriptions, découvrirent 3 pots remplis au total de 501 pièces d'or d'époque Louis XV, toutes très rares. Il y en avait pour une fortune. Durant rois siècles personne n’avait songé à chercher ce qui pouvait se cacher derrière ces signes. Autre exemple plus récent : les 400 pièces en argent d’époque Louis XIII qu’un enfant de deux ans et demi, prénommé Adrien, a découvert en novembre 1997 en forêt de Domont (Val d’Oise).

    JM - Parmi les amateurs de trésors, certains se spécialisent dans la recherche des pépites d'or et des météorites. Y a-t-il dans ces cas­-là une technique de détection spécifique ?

    DA - Non. Les pépites sont en or pur et les météorites sont compo­sées de métaux rares. Les détecteurs de métaux répondent donc très bien à ce genre de cibles. Par exemple, la météorite de l'Aigle, qui est tombée sur l'Orne au début du XIX' siècle, a laissé un nombre incalculable de débris.

    Ils sont enterrés à peu de profondeur dans la campagne. Comme l'on connaît bien le périmètre « bombardé », la recherche est aisée. Certains de ces trésors stellaires valent plus que leur poids en métal jaune. Quant à l'or natif, il en existe deux catégo­ries : l'or des rivières, toujours accumulé dans des endroits spécifiques que sont les placers, et l'or en pépite, arraché des entrailles de la terre par les mouvements tectoniques. On a ainsi déterré dans un champ des Avols en Ardèche plusieurs pépites d'or pur pesant chacune près de 400 grammes. Elle étaient enfouies à peu de profondeur et grosses comme des pommes de terre ! Là où ces pépites ont été découvertes, il y en a nécessairement d'autres à exhumer.

    JM - Dans vos ouvrages, vous révélez au public l'existence de milliers de trésors insoupçonnés. Vous en réservez-vous quand même quelques-uns ?

    DA - Non, j'ai pris le parti de tout livrer au public, sans voile et avec la plus grande sincérité. Mais, bien sûr, je poursuis mes propres recherches : je travaille constamment sur quatre ou cinq dos­siers par an. Cela constitue mon « jardin secret ». Ces pistes ne sont pas connues du public et devraient me conduire à des for­tunes considérables. Il s'agit d'affaires singulièrement com­plexes, donc très lentes à exploiter. Cela dit, il m'arrive aussi de me rendre sur des sites mentionnés dans mes guides... et d'y trouver des éléments de dépôts, voire même des trésors, alors que d'autre chercheurs étaient passés avant moi. C'est le métier peut-être...

    JM - Quelle est la trouvaille dont vous soyez le plus fier ?

    DA - Il y en a plusieurs. L'une d'entre elles, c'est la découverte d'un dépôt de pièces d'argent enterré en forêt vers 1430, en pleine épopée de Jeanne d'Arc. D'un strict point de vue financier, ce trésor n'avait pas une grande valeur... mais la découverte de monnaies si anciennes n'a pas de prix. Elle nous permet de toucher du doigt l'Histoire elle­-même. Bien sûr, certaines trou­vailles procurent des satisfactions d'un tout autre ordre... comme ces napoléons en or que j'ai retrouvés dans la maison d'un vieil économe il y a une vingtaine d'années.

    JM - Quelle est votre plus grande déception ?

    DA - Oh, c'était en 1977. Avec trois coéquipiers, nous nous trou­vions à Doullens dans le département de la Somme, sur le site d'une très belle forteres­se militaire Renaissance, prise et reprise par les Français et les Espagnols au XVIIe siècle. Le détecteur de métaux se mit à sonner alors que nous parcourions les anciennes coursives souter­raines. À l'emplacement qu'il indiquait, nous découvrîmes tout un atelier de faux-monnayeurs : des coins à frapper, des emporte-pièces très rares, des maillets et des monnaies terminées. Cet atelier devait appartenir à des Espagnols qui occupaient cette région sous le règne de Louis XIII. Nous avons naïvement laissé en dépôt notre trouvaille à l'un des membres de l'association de sauve­garde de la citadelle... sans même demander un reçu. Depuis, elle a disparu de la réserve communale où elle avait été stockée, juste au moment où nous tentions de faire valoir nos droits. Quand on pense que l'Hôtel des Monnaies à Paris ne possède pas, lui-même, d'atelier com­plet datant de cette époque !

    JM - Comment définiriez-vous l'art de découvrir des trésors ?

    DA - C'est l'art de déchiffrer les signes que nos ancêtres ont dissémi­nés ici ou là. Le problème quand on cache quelque chose, c'est de le retrouver : nos ancêtres le savaient bien. C'est pourquoi ils dissimulaient leurs trésors dans des endroits significatifs : un carrefour de chemins, des monuments anciens et isolés, où ils laissaient le plus souvent des repères discrets mais visibles. Rechercher un trésor, c'est amusant comme un jeu de piste... et, en plus, cela peut faire de vous un homme riche !

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    Découvrez L'actualité sur les trésors du monde dans la revue Détection Passion !

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    Dans chaque numéro de la revue DÉTECTION PASSION, je vous propose de découvrir, dans ma rubrique intitulée ACTUALITÉ SUR LES TRÉSORS DU MONDE, le récit de fabuleuses découvertes trésoraires, faites très récemment, ou encore d'enchères de monnaies qui viennent d'atteindre des montants incroyables !

    Ainsi, dans le dernier numéro de la revue DÉTECTION PASSION n°141, daté de Mars-Avril 2019 qui vient de paraître, vous allez découvrir les reportages suivants :

    Angleterre - Un détectoriste met au jour une rarissime chevalière en or !

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    Kazakhstan - Des archéologues découvrent 3 000 objets en or dans une tombe scythe !

    Bulgarie - Deux superbes trouvailles, l'une faite par de archéologues, l'autre par des détenus !

    Allemagne - Découverte d'un trésor de 1 200 monnaies romaines des IVe et Ve siècles !

    Grèce - Un nouvel élément de l'horloge astronomique d'Anticythère vient d'être retrouvé !

    Russie - Vente aux enchères d'un aureus de Pertinax pour 150 000 dollars !

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     Sommaire du n°141 de DÉTECTION PASSION

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  • VIENT DE PARAÎTRE

    Dans Détection Passion, partez à la découverte de fabuleux trésors en France !

    J'ai le plaisir de vous annoncer la sortie du dernier numéro de la revue DÉTECTION PASSION n°141, daté de Mars-Avril 2019 (www.detectionpassion.fr). 

    détection passion,épaves,trésors,mayas,incas,aztèquesDans ce numéro paraît le premier article de ma série, intitulée "Partez à la découverte de fabuleux trésors cachés en France". Je vous emmène sur la piste des trésors des druides (VIe siècle avant J.-C.-IIe siècle ap. J.-C.), des Volques Tectosages (279 avant J.-C.), du Carthaginois Hannibal (218 avant J.-C.), du roi wisigoth Alaric II (507) et de la reine mérovingienne Frédégonde (597).

    Extrait de l'article

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    Sommaire du n°141 de Détection Passion

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  • ACTUALITÉS

    L'encyclopédie la plus complète sur les fibules antiques !

    Pour tous les passionnés de détection, d'archéologie et d'histoire

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    Exemple de contenu

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    Sommaire détaillé

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  • VIENT DE PARAÎTRE

    Des milliers de talismans de Catherine de Médicis à rechercher en France !

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    J'ai le plaisir de vous annoncer la sortie du dernier numéro de la revue DÉTECTION PASSION n°140, daté de janvier-février 2019.    

    Dans ce numéro paraît mon article de 7 pages concernant l'énigmatique talisman que Catherine de Médicis avait fait réaliser pour l'offrir à tous les invités aux soirées qu'elle donnait dans ses deux châteaux. De nombreux exemplaires de cet objet ésotérique sont encore cachés dans la nature, attendant qu'on les mette au jour !

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    Dans le prochain numéro de DÉTECTION PASSION (n°141 daté de mars-avril 2019), vous découvrirez la première partie d'une série d'articles que j'ai intitulés : Partez à la découverte de fabuleux trésors cachés en France !     

    Sommaire du numéro 140 de Détection Passion

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  • VIENT DE PARAÎTRE

    Découvrez la nouvelle rubrique de Détection Passion : L'actualité des trésors du monde !

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    Dans le dernier numéro de la revue DÉTECTION PASSION n°140, daté de janvier-février 2019 qui vient de paraître, la nouvelle rubrique ACTUALITÉ DES TRÉSORS DU MONDE vous propose de découvrir, dans le détail, le récit de fabuleuses découvertes trésoraires, faites très récemment, ou encore d'enchères de monnaies ayant atteint des montants incroyables :

    Une météorite de 477 kilos mise au jour dans le département de l'Aube ! 

    Deux exceptionnelles trouvailles faites dans des forteresses médiévales en Bulgarie !

    La découverte d'une pépite d'or de 2kg100 en Australie !

    Comment des vestiges anciens ont été détectés grâce à un laser spécial !

    6 monnaies vendues à prix d'or, dont : Un tétradrachme en argent de Naxos (120 000 euros) - Un statère en or du roi Crésus (114 500 euros) - Un aureus de Titus (63 000 euros)...

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    Sommaire de ce numéro 140 de DÉTECTION PASSION

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  • ACTUALITÉS

    Livres-cadeaux pour les fêtes : voici la sélection du Père Noël !

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    Après avoir beaucoup lu toute cette année 2018, le Père Noël a décidé de recommander une sélection très spécifique de mes livres ! Son traîneau étant en réparation, veuillez noter qu'il ne pourra assurer aucune livraison. Il vous demande donc de contacter directement www.amazon.fr, www.fnac.fr ou de vous rendre dans toutes les bonnes librairies.

    Bonnes fêtes à tous et Bonne Année 2019 !

     

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    Les ondes nocives

    Une présentation exhaustive des nombreuses ondes électromagnétiques qui menacent notre santé et des différents moyens de s'en protéger

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    66 tests pour développer vos capacités paranormales

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    60 trésors fabuleux à découvrir

    Leur histoire détaillée, leur composition précise, leur localisation supposée

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    Le magnétisme

    Pour vous permettre de détecter et de développer votre magnétisme (présentation détaillée des 5 grandes techniques existantes, avec de nombreux tests à faire chez soi)

    Éditions Grancher - 258 pages - 22 €

     

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    La radiesthésie

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  • ACTUALITÉS

    La revue Détection Passion : une excellente idée de cadeau pour les passionnés de détection, de numismatique, d'histoire ou de trésors !

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    EXCLUSIF !

    3 offres de Noël de la revue Détection Passion pour les passionnés de numismatique, trésors, histoire et archéologie !

     

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